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Orthez / Osserain-Rivareyte (28 km) - Soleil très chaud |
Vendredi 21 Mai 2010
Après le repas d’hier, nous sommes allés photographier le « Pont Vieux » que nous n’emprunterons pas pour cause de travaux.
Un magnifique couché de soleil l’illuminait.
Ce matin, nous bénéficions de l’offre de l’association des commerçants, pour avaler un café et un croissant, dans le Logis de France situé à proximité de notre havre de paix nocturne.
Puis c’est donc par le Pont Neuf que nous franchissons le Gave de Pau.
Nous poursuivons sur un sentier, mais l’autoroute toute proche, nous empêche de jouir du chant des oiseaux.
Enfin, nous voici en rase campagne, et au détour d’un virage, au loin, majestueuse, se dessine la chaîne des Pyrénées enneigée !
Splendide …
C’est pratiquement sur tout le long du trajet que nous en profiterons.
Les raidillons et les descentes se succèdent. Tantôt sur le goudron, mais le plus souvent sur des chemins.
Par endroits, ceux-ci sont ravagés par des quads et motos.
Je les maudits.
De plus, c’est dans une boue bien grasse qu’il nous faut zigzaguer et bien sûr patauger.
De colère, je saisis de grosses branches que je place en travers du sentier en espérant – à mon tour – les embêter … Na !!!
Nous amorçons la descente sur le Gave d’Oloron.
A Andrein, proches de la mairie, nous faisons la pause réglementaire. Le soleil tape dur.
Encore quatre bornes jusqu’à Sauveterre de Béarn.
Cité médiévale qualifiée : « Perle du Béarn »
Il est vrai qu’après avoir gravi les 177 marches qui mènent à l’esplanade, nous pouvons admirer la tour Monréal, le Vieux Pont de la Légende et toujours le panorama sur Les Pyrénées.
Un peu de tourisme, et nous redescendons, via la route, pour franchir, cette fois, le Gave d’Oloron et ensuite le Gave Le Saison.
Nous sommes sortis du Béarn, et nous pénétrons en Pays Basque.
C’est chez un particulier que nous « gîtons » ce soir. Jolie chambre, dans la belle demeure familiale de M. Souroste sise dans le village d’Osserain-Rivareyte.
Il nous installe des chaises-longues sous les arbres de son jardin. Que demander de plus ?!
Il, est 6h15 lorsque j’entends Paul, l’allemand, faire ses ablutions matinales.
Tout le monde se lève en même temps.
Petit déjeuner avalé, nous allons sacs au dos, reprendre un café et un croissant gracieusement offerts par l’établissement hôtelier proche de notre refuge.
L’étape d’Orthez est vraiment chaleureuse. De celle que l’on n’oubliera pas.
Nous sortons de la ville par une montée, la première d’une longue série de ce jour.
Les bénévoles en charge des formalités nous ont fourni un plan avec le dénivelé des deux étapes à venir.
Aïe, aïe, aïe …
Ca monte, ça descend, ça monte, etc. …
Sainte Suzanne, nous y achetons nos coupe-faim.
Depuis quelques kilomètres, nous rencontrons des bornes Jacquaires marquées de la traditionnelle coquille.
Nous passons d’un vallon à l’autre. Les paysages sont superbes.
Aux abords de Lanneplaà, une vue de la chaîne Pyrénéenne s’offre à nos yeux ébaubis !
Nous apercevons nettement les différents sommets enneigés.
C‘est magique !
Que l’on est bien, là, dans cette nature paisible, seuls au milieu de ces grandioses paysages.
Les maisons aux toits Béarnais sont belles et, leurs propriétaires ont de la chance en ouvrant leurs volets de redécouvrir chaque matin cette majesté.
Hôpital d’Orion.
Il ne reste rien de l’établissement où, après une journée passée à chasser l’ours, mourut Gaston Fébus, hormis la petite chapelle.
Andrein.
Il est l’heure de manger. Une table et ses bancs nous accueillent. Le téléphone sonne, c’est Brigitte qui nous fait un coucou. Nous sommes heureux de constater que l’on pense à nous.
Nous approchons de Sauveterre en Béarn.
Pour arriver jusqu’ici, nous avons sué dans de sévères montées, dont certaines complètement défoncées par des motos et autres quads. Un vrai scandale de voir dans quel état, ces massacreurs, laissent le chemin.
En sus, de la boue et de la gadoue partout !
Nous en sortons avec nos godasses alourdies d’un bon kilo de terre.
C’est dans le Gave d’Oloron, au bas de la ville, que nous nettoyons nos chaussures.
Cité médiévale des rois, aux fortifications du 13ème.
Tour de Monréal qui protégeait la ville des Anglais et Espagnols.
Jeté sur le gave, le vieux « Pont de La Légende », est fortifié également.
Un petit tour par l’église (12 et 13ème) qui porte deux noms : Saint André et Saint Jacques ???
Nous n’avons plus que quatre kilomètres pour nous rendre à Osserain-Rivareyte où, M. Souroste nous attend en demi-pension.
Belle demeure d’un siècle, offerte en cadeau de mariage à ses parents par son grand-père paternel.
Ce monsieur connaît bien la région de Nogent sur Seine, car son frère –demeurant à Provins – n’est autre que le créateur et l’organisateur de la fête médiévale qui s’y déroule chaque mois de juin.
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