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Deuxième journée de « M ---- » !!!
Heureusement, que le repas matinal m’avait dopé.

En sortant, mes yeux scrutent les cieux : horizon totalement bouché.
La pluie tombe à seaux.
« Capotés et guêtrés » nous partons d’un bon pied et de plus en montée !

Bravo les baliseurs du GR10 ici !
Dés le premier carrefour, le doute …
Serge d’un côté, moi de l’autre nous finissons par dégotter une marque rouge et blanche. Nous avançons enfin pour rejoindre la départementale nous conduisant au col d’Ibardin, quand Serge a une idée de génie : « En grimpant par là, on rejoint la route »
Génial !
Après une ascension de fou, rien !
La route est en bas …
J’en ai ras le bol !!!
Très remontée (c’est le cas de le dire), je redescends, afin de rejoindre cette fameuse route.
D’accord, sur quelques kilomètres, c’est assez dangereux, mais nous sommes sûrs d’arriver au col.

Stop à la première « venta » (“benta” en espagnol).
Il est 10h00 et nous sommes détrempés, il est temps de manger !!!

Nous repartons en croyant être sur le tracé.
Manque de chance, une fois encore, le balisage est défaillant.
Demi-tour, et oh, miracle, un trait rouge et blanc, mais pas pour longtemps.
Chaque sente nous met en doute. Enfin, cette fois nous sommes, presque, sûrs d’être sur GR10.
Nous pensions descendre sur Biriatou, mais de nouveau, plus de trace. Au pif, et au bruit (circulation lointaine) nous nous dirigeons vers ce qui nous semble être une petite route. Là, mauvaise surprise, nous sommes encore loin du but, mais dans la bonne direction malgré tout.




La Bidassoa nous accompagne, sur notre gauche, sur tout le reste du trajet.



Enfin, un humain !
Serge arrête le véhicule pour se renseigner. La conductrice propose de nous déposer à Béhobie.
Pas d’hésitation.
Nous tirons nos sacs du coffre à l’entrée d’Hendaye, et nous nous dirigeons vers la gare où se trouve à proximité notre hôtel « La Palombe Bleue »
Ouf, ça y est. J’en ai terminé avec ce satané GR10 !
Douchés, mais pas restaurés, nous repartons à l’aventure afin de repérer l’embarcadère pour demain.
Nous sommes face à l’océan et ses belles vagues déferlant sur le sable blond et sous le bleu qui s’étend au dessus de nos têtes.
Que de contraste sur ce chemin …


C’est sous une pluie insistante et roide, que ce matin nous sommes partis du gîte.
Ca monte !
Mais ce n’est pas nouveau !
On nous avait dit que cette portion était facile.
Qui est-ce, ce on ???
Vous ai-je dit que ça grimpe ?
Ah oui, juste quelques lignes plus haut !!!
Comme il pleut, nous regardons nos chaussures.
Elles sont belles ... mais mouillées.
Ce tronçon de Gr10 se distingue des autres.
Par quoi ?
Par l’absence cruelle de balisage. Tout du moins dans la direction d’Hendaye.

Col d’Ibardin, nous prenons coupure dans une des nombreuses « venta » réparties le long de la route-rue.
Nous reprenons le sac et accessoirement la marche.
Mauvaise pioche !
"Ce n’est pas la bonne direction", nous dit un Espagnol en promenade.
Demi-tour, ah, c’est là …
Ca monte. Nous sommes bien sur le GR !

Col de Mandalé, vaste clairière devant nous.
Cinq chemins, mais pas de balise !
Par où continuer ???
Nous sortons la boussole, nous orientons la carte.
Pas terrible.
Edith part en reco. dans une direction, moi dans une autre.
J’ai gagné !
Ca descend en face, ou à peu près.
Col des Poiriers : idem.
On se décide pour la gauche.
Mauvaise pioche !
Mais nous sommes trop bas pour remonter.
On continue, nous verrons bien.
On a vu … et marché six kilomètres – au moins – de plus que nécessaire.

Maudits soient les bénévoles locaux de la FFRP !
En sus, je pensais arriver sur un endroit bien précis de notre carte.
Faux !
Nous sommes bien en deçà.
Bitume.
Edith râle (ça fait déjà plusieurs jours, mais par délicatesse je ne l’avais pas consigné dans ces pages).
Edith tombe (sur les fesses) pour la deuxième fois.
Ca me rappelle quelqu’un ???
Ah oui, Jésus !
« Mais pourquoi tu tombes, lui demandais-je ? »
Edith râle …
Carrefour.
Une dame en voiture.
Renseignements.
Elle nous propose de nous approcher du but.
"Merci Madame", et en voiture …

Hôtel de « La Palombe Bleue ».
Le patron vient nous ouvrir pour nous conduire à notre chambre.
Douche puis reconnaissance de l’itinéraire pour aller à l’embarcadère demain matin.
Promenade dans Hendaye – encore huit petits kilomètres ! - où il y a peu de commerces (proximité de l’Espagne)
Ce soir, nous prendrons notre dernier dîner en France dans une « bodega » proche de l’hôtel.


La première navette pour Fontarrabie (Hondaribia en espagnol) quitte son port à 10h00.

L’horloge interne nous réveille à 7h00 alors que nous avions le temps.
Nous laissons là « La Palombe Bleue » pour se diriger vers le port de plaisance distant de trois kilomètres.


Nous tuons le temps en faisant un tour sur le marché où nous en profitons pour acheter de quoi manger « français » une dernière fois.
Les cloches sonnent, il est temps d’embarquer.
Nous quittons le port pour la grande traversée.
Cinq minutes plus tard, nous voici en Espagne – à Fontarabie (Hondarribia) – où un petit problème surgit.
Le chemin ne passant pas par ici, nous sommes un peu perdus, malgré le plan de la ville et les explications qui nous sont données.
Un automobiliste nous voyant dans l’embarras avec notre carte en main, s’arrête, nous demande si nous cherchons le Chemin, et propose de nous conduire jusqu’à l’ermitage Santiago, où nous retrouverons le balisage.
Deux minutes plus tard, nous remercions chaleureusement cette personne qui nous lance un « Buon Camino » !!!

A partir de maintenant,
la direction de Santiago se fera par des bornes en bois sur lesquelles,
une flèche jaune est peinte

Guadalupe, nous jetons un dernier regard sur la baie d’Hendaye.
Il nous faut contourner le mont Jaizkibel pour arriver, après une belle déclivité, sur Pasaia Donibane.
Magnifique port duquel sort un immense cargo par la très petite passe (Ria)

Nous profitons d’un banc pour consommer les provisions achetées ce matin en France.
Le départ s’effectue au travers du village haut en couleur, composé de superbes maisons très typiques. Quelle différence avec l’Espagne traversée en 2008 !
Pour éviter le contournement du port (assez conséquent) une « barcasse » fait traverser la passe vers Pasajes de San Juan.

De l’autre coté, nous remontons – à l’aide d’une grande envolée de marches – pour suivre le sentier côtier qui domine l’océan.
L’effort en vaut la peine, car la vue est magnifique.
Ici, seuls le ressac et les mouettes se font entendre …
Après plusieurs kilomètres, nous quittons la corniche et redescendons sur San Sébastian. La grande ville m’étourdit. Il faut longer tout le golfe pour atteindre notre but du jour.

Les différentes plages sont très belles, la ville également, mais à présent je n’ai qu’une hâte, arriver !

Nous bafouillons un peu pour trouver l’Auberge de jeunesse qui doit nous abriter.
Nous y parvenons malgré tout …
Vers 19h30, nous ressortons pour trouver un restaurant. Un seul établissement affiche clairement son menu.
Nous entrons.
Pas de service avant 21h00 !!!
Et vlan, nous sommes bien en Espagne !
Demi-tour. Heureusement, un super marché est encore ouvert.
Vite …, des asperges, des pâtes, des tripes, des fraises et, bien entendu, le « vino tinto »
Retour dans la cuisine de l’AJ pour concocter le repas avec les moyens du bord.
Ouf ! Le principal étant de se remplir l’estomac.





Une croisière de cinq minutes nous amène à Hondarribia (Fontarabie)
De là, nous cherchons le départ du Chemin qui doit nous mener vers Guadalupe. Dur, dur !
Finalement nous nous décidons de suivre la route.
Rond-point, un automobiliste nous interpelle, et nous demande (en espagnol) si nous cherchons « el Camino »
Hé bien oui !!!
Il nous explique (sans que nous en comprenions la totalité) par où passe le tracé.
Finalement, il nous embarque dans son Scénic, jusqu’au petit ermitage de Santiago.
Et de là, départ réel.

On grimpe, air connu …
Mais, c’est magique, l’océan est à nos pieds.
Nous apercevons encore Hendaye et une partie de la côte vers Bayonne. Comme prévu, il y peu de monde.
Seulement quelques randonneurs et vététistes Ibériques.
Le chemin est magnifique.
Entre ciel et mer.




Sur le coup de midi, nous arrivons à Pasaia Donibane. Nous mangeons sur le pouce, assis sur un banc, au bord d’une ria.
Puis, nous repartons en croisière.
Mini celle-là, car elle ne dure que deux minutes, pour aller à Pasajes de San Juan.

Toujours un beau chemin sous nos pieds, tantôt à l’ombre, tantôt au soleil.

San Sébastian.
Nous dominons cette grande et belle ville.
Nous y accédons par une « Calzada » très pentue sur le quartier du « Gros »
Nous plongeons de suite dans une cité très animée. Beaucoup de monde, de plus, une équipe de foot (maillot blanc et bleu ?) défile dans les rues, perchée sur un bus à étage.
Des supporters déchaînés et alcoolisés – au vue du nombre de canettes jonchant le sol – accompagnent cet équipage.»

Nous longeons la corniche qui surplombe la baie de «La Concha»
Des gens se baignent et il y a beaucoup de surfeurs.

Pas facile de trouver l’Auberge de Jeunesse où nous avons l’intention de faire étape. Après plusieurs tentatives pour obtenir des renseignements, nous arrivons à destination grâce à deux policiers de la « Guardia Civile » qui n’ont pas hésité à faire demi-tour pour nous diriger vers notre destination …

Aucun restaurant ne nous convient.
Nous avons la chance de tomber sur un centre commercial, encore ouvert, qui nous permet – in extrémis – de procéder aux achats de bouche.

La cathédrale de Saint-Jacques

Tous les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle mènent à sa cathédrale, destination-phare des pèlerins de l'Europe entière. Cette imposante [En savoir plus...]

Le plus haut point du chemin primitivo

3ème étape les Arènes de Nogaro

Long est le chemin...

4ème étape Burgos catedral Santa Maria

3ème étape stèle deGibraltar 1964 (point de réunion...

LUGO. Comme, un petit air de Santiago !!!

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Un résumé de mon Camino del Norte en 2011

Un film de 5mn pour résumer mon Camino del Norte et Primitivo fait en 2011 Le récit complet sur http://papypikcaminodelnorte.unblog.fr

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