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Hongrie, Tchéquie, Pologne en moto
Hongrie
Jeudi 30 Juillet 2009
bonsoir,
j'arrive à l'instant de la Pologne,
j'ai fait Hongrie, Tchéquie et Pologne,
en Gold et en camping.
Mon avis: la Hongrie génial, quelques mises aux points, notamment l'attente sur le grand parking, mais 98% de bon ( le camping, les thermes, les conseils, l'encadrement des balades)
Un premier inter réussi, ils ont bien observé les notres et s'en sont servi,
merci à eux.
La Tchéquie , tout le monde en a parlé: manque surtout de sanitaires, pour le reste, ils ont fait avec les moyens du bord, sachant que le salaire moyen las-bas est de 400 €, et un repas complet a 5 €.
La population est tres accueillante et honnete, les seul risques d'arnaque venant des wingers.
La Pologne un poil plus riche que la Tchéquie aurait fait un bon Treffen, si l'accueil était meilleur, en effet, il y a quelques ... parvenus qui ne supportent pas les étrangers, et font tout pour leur faire sentir.
Une fois encore, cela s'applique au microcosme de la Goldwing et non à la population locale qui vous accueille au dessus de ses moyens, vous faisant oublier les déboires que vous subissez sur le site olympique.
En résumé, je retournerai au Treffen Hongrois en sachant que quelque soit le pays un Hilton reste le même, et en oubliant mon nombril franchouillard, et je les remercierai de leur accueil,
il faut dire que j'ai vécu ces jours totalement avec eux et non en milieu français.
En Tchéquie, j'y retournerai mais pas dans le milieu Gold, le seul qui m'ai déçu.
En Pologne, j'attendrai qu'il redeviennent humble, qu'ils éliminent d'eux même les 3 éléments douteux qui perturbent leur accueil. (notamment les néo-nazis en casques SS)
Que deviendront ces pays formatés à l'Europe ?
Sziasztok drága barátaim !
Bonjour chers amis,
10 heures de sommeil, cela va mieux.
Je télécharge en ce moment les photos, et cherche un moyen de les partager avec vous.
Alors mes premières impressions:
arrivé à l'avance un soir, j'ai interpellé un véhicule de police qui m'a gentiment guidé jusqu'au camping.
A l'accueil, une demoisselle ravi de me voir m'a demandé si je venais pour le Goldwing Club et en Français,
ravissante jeune fille que je remercie pour tout ce qu'elle a fait pour faciliter notre séjour.
pour ma part, je me suis servi de 4 mots, sésame dans tous les pays que j'ai traversé: bonjour, s'il vous plait, merci, au revoir
traduit phonétiquement: yo napaut, kérémé, keuseuneum, visonte etc..., tout le monde me comprennais et était ravi.
(j'ai les même en Tchèque et en Polonais)
Plus tard, j'ai même dû prendre la bonne prononciation, car certaines personnes continuaient la conversation pensant que j'étais Hongrois, jusqu'à ce que je les détrompe. J'étais immergé.
J'installe mon campement minimum sur une parcelle immense avec eau, électricité, lave linge et gazinière derriere le batiment sanitaire, barbecue, Wifi, tarif réduit aux thermes, et prix discount pour les wingers, que vouloir de plus?
Je n'ai pas d'argent du pays, je vais en ville pour retirer du liquide, la banque Raissenbank me prend la carte, accepte toute les manipulations mais pas d'argent n'en sort, une cliente me fais réessayer et ne comprend pas pourquoi, je verrai demain aux guichets, mais je suis inquiet, j'avais demandé une somme importante, j'espère qu'elle ne sera pas débitée.
Je retourne au camp, ou la demoisselle m'explique qu'un supermarché ouvert 24h sur 24 a une caisse de change, c'est incroyable mais vrai, dire qu'en france nous nous disputons pour l'ouverture du dimanche.
Je vais pouvoir manger et boire quelque chose en ville...
je vais en ville dans la ferme intention de faire connaissance des lieux et des gens,
j'ai sû plus tard que les hongrois vivent avec le soleil, ce qui n'est pas plus mal,
la nuit preque rien n'est ouvert hormis un marchand de glaces, les hongrois mange des glaces du matin au soir,
un pub genre anglais, et un bar rock où je suis renté et ressorti car je n'ai trouvé ni client ni serveur, c'était pourtant ouvert.
Je fais quand même le tour de la ville côté architectural, contraste ancien-moderne, riche et moins riche,
cette dualité je l'ai constaté touit le long de mon séjour.
je me rabat sur mon casse-croute de secours et rencontre un couple du nord ( Réjane et son mari) arrivé avant moi et qui m'incorporeront à leurs amis, merci à eux, un inter c'est cela aussi, des rencontres autres que ceux que l'on connait déjà, inutile d'amener sa cour, la Providence veille aux rencontres.
Au réveil, à 6 heures tout dort, je pars à pieds en ville, traversant des parcs, non clos, non gardés, aucune seringue par terre, et tout très propre, tiens, ils ont des ados aussi, comment font-ils ?
Beaucoup de monde, ils se dirige vers la gare des autobus et le marché attenant.
Et là, c'est la vie !!!
Au marché, la vie profonde de la Hongrie, ses commerçants, ses clients, ses délaissés de la vie, ses personnages typiques,
ses couleurs, sa vie, je viendrai tous les jours déjeuner ici, parmi eux je me sens bien.
Et effectivement je vais tous les jours manger comme eux, boire comme eux, c'est génial même si au début mon estomac n'est pas habitué aus saucisses de si bonne heure, j'oublie vite le café croissant de france.
Dès le lendemain, comme une semaine passe vite, je n'irai plus à pieds mais à moto me servant de la goldwing non pas comme d'un signe de réussite extérieure, mais comme d'un moyen de communication.
Cela marche.
Plus tard, je serais très content quand les habitués du commerce où je déjeune ne m'accueillent plus d'un "yo napaut" mais d'un "zia".
le marché est varié tous les jours, il y a même une "puce" le samedi.
Là aussi j'ai trouvé le... je n'arrive pas a trouver le mot adéquat... contraste entre ceux qui se sont arrétés à l'ancien régime et ceux qui se sont lancés à corps perdu dans l'économie de marché.
J'ai d'ailleurs voulu faire une image symbole, mais je n'y suis pas arrivé:
une Trabant à côté du dernier 4X4 japonais, à mes yeux cela représente bien le pays.
Bon, c'est dit, je continue ,
une explication cependant, certaines allusions à peine voilées dans mon écriture sont mes réactions à des propos tenus sur le forum français des Goldwings
http://forum.fgwcf.org/forum_posts.asp?TID=10105&PN=2
auquels je ne souscris pas,
je renouvelle mes remerciement à tous les hongrois pour la chaleur de leur accueil.
j'ai trouvé des choses merveilleuses et coins splendides,
un inventaire à la Prévert: les montagnes de pastèques , les plages de Tata ( pas de Papa, mais j'ai connu toute la famille )
;excusez moi, je n'utilise pas les accents et je fais des fautes de frappes mais je suis pris par le récit;
l'architecture variée, les cigognes, le lac du Balaton avec ses plages privées payantes et ses coins secrets gratuits,
le chateau de Sumeg et son spectacle, ses motos d'une autre époque,
Gyor , ses sculptures, son marais habité près de la frontière,
les ventes de lait directement au camion, le paneuropai piknik de 89,
le merveilleux bains au milieu des nénuphars à Héviz, le spectacle aux thermes avec les danseuses exotiques,
j'en oublie mais de tout coeur merci
les photos seront sur "copains d'avant", l'inscription y est gratuite.
Si ça vous intéresse j'y mettrai aussi les deux autres pays: la rep. Tchèque et la Pologne, de beau pays aussi.
un grand merci à l'Esprit de ce voyage: le Général Titi
mais comme il fallait bien un reproche:
je retournerai en Hongrie uniquement si l'on n'invite plus.....
les moustiques et les abeilles!!! ;-)
Le dimanche matin,
j'ai quitté la bande du Nord qui m'avait adopté car ils continuaient leur visite
et aussi les jeunes mariés de Nice qui sont arrivés trop tard pour le décompte car il avait sur google maps confondu Tata et Papa;
j'ai repris la route pour la République Tchèque en passant par la Slovaquie avec un petit soucis: quel seraient les problèmes à la frontière ?
Est-ce que cela se passerait comme pour certains l'an passé à la frontière de l'Ukraine ?
Me confiant à la Providence (tiens encore Elle), je continue.
La frontière n'existe plus, les batiments sont en ruine!!
Je n'avais pas vu, mais je refais un bout d'Autriche et j'arrive en Tchéquie,
cette fois pour ne pas être pris au dépourvu, je change mon restant d'argent hongrois pour du tchèque.
Et roule...
La différence est de suite palpable, ce n'est pas le même pays, il est plus pauvre.
Les paysages sont tout aussi jolis, les filles aussi mais habillés différemment.
Un gros orages se prépare, je m'arrête juste avant et gare la moto dans un des nombreux abri-bus, envisageant même d'y passer la nuit si cela devait durer.
Il y a la place pour la gold et pour la tente.
heureusement que je n'ai pas réservé d'hôtel, je serai obligé de continuer sous des trombes d'eau.
Une petite éclaircie me permet de repartir, la direction est bonne mais de nouveaux nuages arrivent.
A ma droite un panneau: camping, ce soir ce dormirai là.
Je m'enfonce dans les bois sur un chemin défoncée , la pluie recommence, le chemin est long, tres long, j'envisage de rebrousser chemin.
J'ai appris plus tard qu'il faisait 8 kilomètres, dans des bois noir profond.
J'arrive à l'entrée sous le déluge, je me présente à l'accueil et là....
génial, une salle grande comme un hall de gare, mais décoré d'amoncellement de collections, et une ambiance chaleureuse, avec bar, restaurant, terrasse, tout ce que je pouvais désirer.
J'hésite à monter la tente, dehors il y a un ruisseau à la place du chemin,
la patronne me propose un de leur chalet rustique, et en plus pour moins cher que le camping.
Banco!!! pour cette nuit, c'est vraiment ce qu'il me fallait, merci la Providence!
pour continuer mon récit, j'ai mis à coté, les photos en diaporama
donc, je dors dans ce chalet triangulaire, je supposse qu'en hiver la neige doit être abondante.
Apparemment des hollandais ont acheté une usine de l'ère communiste et l'on aménagé en hotellerie, camping, gites, restaurant, accueil des vététistes, des pécheurs et des canot...istes? cela se dit ?
c'est super ce mélange de genre , et ces antiquités à profusion.
Les experts me diront, je pense, que cet amoncellement est un style, je pense au pendule de Dali.
Dans ce décor de forêts et de rivières, c'est vraiment suréaliste.
Les sanitaires très propres ont gardé le style d'origine.
Au fait je m'étais perdu là, car avec mon entière confiance dans mon Gps, j'avais tapé Nova Louka en Tchéquie, ce village existait bien mais avait une dizaine de maisons, rien de plus,
plus tard des gens qui cherchaient aimablement à m'aider m'ont demandé pourquoi je n'entrais pas simplement le point Gps qui était inscrit sur ma feuille?
J'étais encore à 130 Km du Treffen, je m'étais moqué de ceux qui confondent Tata et Papa en Hongrie, et voilà qu'à mon tour j'étais comme un idiot!!
Bon, mais moi je le sais, cela aide.
Bon, me voilà à Nova Louka, le centre de vacances, pas la ville.
Une grande prairie entourée de forêts profondes,
à l'entrée des petits batiments à un étage, au fond le bar restaurant-hôtel,
derrière encoore un pré et des chalets comme ceux où j'ai dormi la nuit passée.
Ensuite viennent des tennis, une butte et un étang de baignade que j'utiliserai plus tard.
Des Suisses ont déjà édifié un camp retranché digbe de la bande à Astérix,
qui a dit que les treffen étaient fait pour rencontrer les autres wingers ?
Vu la taille de ma tente, et en prévision des chaleurs, je m'installe sous un buisson,
pas loin de moi , un trike blanc...
Une dame installée dans une tente moyenne me parle et m'explique une partie de sa vie,
me dit s'appeller Lucy ( tiens je l'a croyait dans un musée en Ethiopie) et être connu de tous les inters!!
Ah bon, avant je ne la connaissait pas.
Je visite le site, m'inquiète, il n'y a que 2 fois deux douches pour tous ceux qui vont venir.
Jusqu'au jeudi cela sera suffisant, mais après ?
Je pars en dehors, visitez le pays et essayer encore de rencontrer des gens du cru.
C'est un coin perdu, il faut faire des kilomètres pour trouvé des vilages/petites villes où se ravitailler et acheter les choses essentielles.
Le buffet le plus près sert des repas à 5€, boissons comprises,
j'y ferai ma base arrière et y connaitrais plein de gens même si parfois certains sont portés sur la boisson.
Un d'entre-eux voyant que je tenait une conversation en espagnol avec un de ses amis est venu m'expliquer à 16heures qu'il venait de boire 18 demi de bière, les vrai demi, pas ceux de chez nous, accompagnés de 13 verre de vodka.
Charmant.
Le gros bourg le plus près est à 11 kilomètres et a un change, un cyber-café eu 2 petits supermarchés.
Un centre pavé et des jolis batiments ainsi qu'une voie piétonne où j'amenerai par la suite d'autres motards acheter des leds et autres décorations à des prix dérisoires, peut-être moins cher que sur internet.
Une rivière le traverse et dans une auberge sur sa rive, nous ferons un repas mémorable avec les gens du nord qui m'ont rejoins le mercredi.
Ah, dans ces trois pays, j'ai évité volontairement les capitales, ne voulant pas être en ville avec cette chaleur et voulant ne pas voir les touristes estivaux.
Je sais c'est un manque mais je comblerai cela une autre fois différemment.
a l'occassion, j'ai vu pour la première fois une"Rune", je crois que c'est comme cela que s'appelle ce dérivé de la Goldwing avec des sacoches, cela a un drole d'air.
Les motos arrivent petit à petit et c'est le jeudi de l'inscription officielle.
La, problème et méfiance, nous devons payer notre entrée plus le tee-shirt , plus la médaille.
Sur l'invitation il était marqué que cela était inclus, il y avait même un pot d'accueil.
Un vent de révolution (française) souffle sur le site, le camp retanché de Babaorum s'en mêle.
Nous devrons attendre Sergio qui tranchera!
Je pars balader, à mon retour nous serons remboursés.
Sur les trois pays traversés, c'est la seule fois où j'ai eu l'impression que l'on voulait me pièger,
venant des membres d'un Goldwing club, ce fut d'autant désagréable.
Je répète que malgré les mises en garde reçues avant mon départ, tous les gens que j'ai fréquentés ont été parfaitement honnête, une leçon à méditer sur nos lieux de vacances.
Le reste du Treffen s'est bien déroulé, le midi lors d'un défilé , j'ai eu l'impression que les commerçants du coin étaient pris au dépourvu.
Je ne sais pas s'ils savaient que nous venions, les restaurants n'avaient pas suffisamment de places, j'ai amené mes amis à mon premier camping qu'ils ont aimé.
Nous avons mangé sur la terrasse au bord de la rivière en compagnie des abeilles
les photos sont là: http://www.monalbum.fr/Album=6B4TNZ3C
la Tchéquie se termine, j'espère que pour le prochain Treffen, ils corrigeront ce problèmes de sanitaires en nombre insuffisant.
Nos amis du Nord prennent le chemin du retour, pas d'effusions même si...
Les "jeunes" mariés niçois proposent un hébergement en Pologne chez des amis de ses amis.
Banco, la Providence nous offre encore une aventure humaine, nous y allons, nous serons 3 motos 4 personnes.
Arrivé à Oppole (Popaul comme je dis) un couple gentil et le mot est faible nous accueille avec leurs deux filles 19 et 22 ans.
La plus agée parle Français mieux que moi et me comprend malgré notre différence d'accent! sacrée con ( non j'ai écrit un point donc en Provençal Pu..ain , c.n)
ces polonais nous accueilleront 4 nuits mieux que si nous étions de leur famille, leur maison est totalement à notre disposition er ils considèrent que nos envies doivent être prises en charge avant même que nous les exprimions.
Je les remercie car ils sont vraiment sincères, c'est un plaisir pour eux de nous recevoir.
Ils nous expliqueront la vie en Pologne et même certains défauts de leurs compatriotes que nous rencontrerons plus tard sur le site du Treffen.
Les deux filles sont des beautés, dommage que ce soit les filles de nos hôtes donc devenu intouchables pour moi.
En d'autres circonstances... j'aurais essayé malgré mon embonpoint, le prestige Français et la Gold aurait pû m'aider car je ne me fait pas d'illusion sur ma beauté.
Nous faisons essayé les Golds à toute la famille hormi à la maman qui a une peur panique de la moto.
Une promenade du côté du Lourdes Polonais pour voir la Vierge noire ne se passe pas comme prévu car nous sommes pris en pleine procession du 15 août, et donc la vierge n'est pas visible.
Nous avions dit à nos hôtes que nous rentrerions tard, de pas nous attendre pour le repas qui a lieu entre 16 et 17 heures chez eux.
Arrivant plus tôt, pour ne pas les déranger, nous allons au restaurant pres d'un sex-shop que nous visitons pour acheter des souvenir, et puis en pensant aux jeunes mariés ;-)
Nous rentrons à l'heure prévu et là....
la famille nous a attendu pour le repas...
Problème... pour ne pas les vexer nous remangeons!!!
La séparation aura tiré des larmes même aux plus endurcis.
A suivre
j'arrive à l'instant de la Pologne,
j'ai fait Hongrie, Tchéquie et Pologne,
en Gold et en camping.
Mon avis: la Hongrie génial, quelques mises aux points, notamment l'attente sur le grand parking, mais 98% de bon ( le camping, les thermes, les conseils, l'encadrement des balades)
Un premier inter réussi, ils ont bien observé les notres et s'en sont servi,
merci à eux.
La Tchéquie , tout le monde en a parlé: manque surtout de sanitaires, pour le reste, ils ont fait avec les moyens du bord, sachant que le salaire moyen las-bas est de 400 €, et un repas complet a 5 €.
La population est tres accueillante et honnete, les seul risques d'arnaque venant des wingers.
La Pologne un poil plus riche que la Tchéquie aurait fait un bon Treffen, si l'accueil était meilleur, en effet, il y a quelques ... parvenus qui ne supportent pas les étrangers, et font tout pour leur faire sentir.
Une fois encore, cela s'applique au microcosme de la Goldwing et non à la population locale qui vous accueille au dessus de ses moyens, vous faisant oublier les déboires que vous subissez sur le site olympique.
En résumé, je retournerai au Treffen Hongrois en sachant que quelque soit le pays un Hilton reste le même, et en oubliant mon nombril franchouillard, et je les remercierai de leur accueil,
il faut dire que j'ai vécu ces jours totalement avec eux et non en milieu français.
En Tchéquie, j'y retournerai mais pas dans le milieu Gold, le seul qui m'ai déçu.
En Pologne, j'attendrai qu'il redeviennent humble, qu'ils éliminent d'eux même les 3 éléments douteux qui perturbent leur accueil. (notamment les néo-nazis en casques SS)
Que deviendront ces pays formatés à l'Europe ?
Sziasztok drága barátaim !
Bonjour chers amis,
10 heures de sommeil, cela va mieux.
Je télécharge en ce moment les photos, et cherche un moyen de les partager avec vous.
Alors mes premières impressions:
arrivé à l'avance un soir, j'ai interpellé un véhicule de police qui m'a gentiment guidé jusqu'au camping.
A l'accueil, une demoisselle ravi de me voir m'a demandé si je venais pour le Goldwing Club et en Français,
ravissante jeune fille que je remercie pour tout ce qu'elle a fait pour faciliter notre séjour.
pour ma part, je me suis servi de 4 mots, sésame dans tous les pays que j'ai traversé: bonjour, s'il vous plait, merci, au revoir
traduit phonétiquement: yo napaut, kérémé, keuseuneum, visonte etc..., tout le monde me comprennais et était ravi.
(j'ai les même en Tchèque et en Polonais)
Plus tard, j'ai même dû prendre la bonne prononciation, car certaines personnes continuaient la conversation pensant que j'étais Hongrois, jusqu'à ce que je les détrompe. J'étais immergé.
J'installe mon campement minimum sur une parcelle immense avec eau, électricité, lave linge et gazinière derriere le batiment sanitaire, barbecue, Wifi, tarif réduit aux thermes, et prix discount pour les wingers, que vouloir de plus?
Je n'ai pas d'argent du pays, je vais en ville pour retirer du liquide, la banque Raissenbank me prend la carte, accepte toute les manipulations mais pas d'argent n'en sort, une cliente me fais réessayer et ne comprend pas pourquoi, je verrai demain aux guichets, mais je suis inquiet, j'avais demandé une somme importante, j'espère qu'elle ne sera pas débitée.
Je retourne au camp, ou la demoisselle m'explique qu'un supermarché ouvert 24h sur 24 a une caisse de change, c'est incroyable mais vrai, dire qu'en france nous nous disputons pour l'ouverture du dimanche.
Je vais pouvoir manger et boire quelque chose en ville...
je vais en ville dans la ferme intention de faire connaissance des lieux et des gens,
j'ai sû plus tard que les hongrois vivent avec le soleil, ce qui n'est pas plus mal,
la nuit preque rien n'est ouvert hormis un marchand de glaces, les hongrois mange des glaces du matin au soir,
un pub genre anglais, et un bar rock où je suis renté et ressorti car je n'ai trouvé ni client ni serveur, c'était pourtant ouvert.
Je fais quand même le tour de la ville côté architectural, contraste ancien-moderne, riche et moins riche,
cette dualité je l'ai constaté touit le long de mon séjour.
je me rabat sur mon casse-croute de secours et rencontre un couple du nord ( Réjane et son mari) arrivé avant moi et qui m'incorporeront à leurs amis, merci à eux, un inter c'est cela aussi, des rencontres autres que ceux que l'on connait déjà, inutile d'amener sa cour, la Providence veille aux rencontres.
Au réveil, à 6 heures tout dort, je pars à pieds en ville, traversant des parcs, non clos, non gardés, aucune seringue par terre, et tout très propre, tiens, ils ont des ados aussi, comment font-ils ?
Beaucoup de monde, ils se dirige vers la gare des autobus et le marché attenant.
Et là, c'est la vie !!!
Au marché, la vie profonde de la Hongrie, ses commerçants, ses clients, ses délaissés de la vie, ses personnages typiques,
ses couleurs, sa vie, je viendrai tous les jours déjeuner ici, parmi eux je me sens bien.
Et effectivement je vais tous les jours manger comme eux, boire comme eux, c'est génial même si au début mon estomac n'est pas habitué aus saucisses de si bonne heure, j'oublie vite le café croissant de france.
Dès le lendemain, comme une semaine passe vite, je n'irai plus à pieds mais à moto me servant de la goldwing non pas comme d'un signe de réussite extérieure, mais comme d'un moyen de communication.
Cela marche.
Plus tard, je serais très content quand les habitués du commerce où je déjeune ne m'accueillent plus d'un "yo napaut" mais d'un "zia".
le marché est varié tous les jours, il y a même une "puce" le samedi.
Là aussi j'ai trouvé le... je n'arrive pas a trouver le mot adéquat... contraste entre ceux qui se sont arrétés à l'ancien régime et ceux qui se sont lancés à corps perdu dans l'économie de marché.
J'ai d'ailleurs voulu faire une image symbole, mais je n'y suis pas arrivé:
une Trabant à côté du dernier 4X4 japonais, à mes yeux cela représente bien le pays.
Bon, c'est dit, je continue ,
une explication cependant, certaines allusions à peine voilées dans mon écriture sont mes réactions à des propos tenus sur le forum français des Goldwings
http://forum.fgwcf.org/forum_posts.asp?TID=10105&PN=2
auquels je ne souscris pas,
je renouvelle mes remerciement à tous les hongrois pour la chaleur de leur accueil.
j'ai trouvé des choses merveilleuses et coins splendides,
un inventaire à la Prévert: les montagnes de pastèques , les plages de Tata ( pas de Papa, mais j'ai connu toute la famille )
;excusez moi, je n'utilise pas les accents et je fais des fautes de frappes mais je suis pris par le récit;
l'architecture variée, les cigognes, le lac du Balaton avec ses plages privées payantes et ses coins secrets gratuits,
le chateau de Sumeg et son spectacle, ses motos d'une autre époque,
Gyor , ses sculptures, son marais habité près de la frontière,
les ventes de lait directement au camion, le paneuropai piknik de 89,
le merveilleux bains au milieu des nénuphars à Héviz, le spectacle aux thermes avec les danseuses exotiques,
j'en oublie mais de tout coeur merci
les photos seront sur "copains d'avant", l'inscription y est gratuite.
Si ça vous intéresse j'y mettrai aussi les deux autres pays: la rep. Tchèque et la Pologne, de beau pays aussi.
un grand merci à l'Esprit de ce voyage: le Général Titi
mais comme il fallait bien un reproche:
je retournerai en Hongrie uniquement si l'on n'invite plus.....
les moustiques et les abeilles!!! ;-)
Le dimanche matin,
j'ai quitté la bande du Nord qui m'avait adopté car ils continuaient leur visite
et aussi les jeunes mariés de Nice qui sont arrivés trop tard pour le décompte car il avait sur google maps confondu Tata et Papa;
j'ai repris la route pour la République Tchèque en passant par la Slovaquie avec un petit soucis: quel seraient les problèmes à la frontière ?
Est-ce que cela se passerait comme pour certains l'an passé à la frontière de l'Ukraine ?
Me confiant à la Providence (tiens encore Elle), je continue.
La frontière n'existe plus, les batiments sont en ruine!!
Je n'avais pas vu, mais je refais un bout d'Autriche et j'arrive en Tchéquie,
cette fois pour ne pas être pris au dépourvu, je change mon restant d'argent hongrois pour du tchèque.
Et roule...
La différence est de suite palpable, ce n'est pas le même pays, il est plus pauvre.
Les paysages sont tout aussi jolis, les filles aussi mais habillés différemment.
Un gros orages se prépare, je m'arrête juste avant et gare la moto dans un des nombreux abri-bus, envisageant même d'y passer la nuit si cela devait durer.
Il y a la place pour la gold et pour la tente.
heureusement que je n'ai pas réservé d'hôtel, je serai obligé de continuer sous des trombes d'eau.
Une petite éclaircie me permet de repartir, la direction est bonne mais de nouveaux nuages arrivent.
A ma droite un panneau: camping, ce soir ce dormirai là.
Je m'enfonce dans les bois sur un chemin défoncée , la pluie recommence, le chemin est long, tres long, j'envisage de rebrousser chemin.
J'ai appris plus tard qu'il faisait 8 kilomètres, dans des bois noir profond.
J'arrive à l'entrée sous le déluge, je me présente à l'accueil et là....
génial, une salle grande comme un hall de gare, mais décoré d'amoncellement de collections, et une ambiance chaleureuse, avec bar, restaurant, terrasse, tout ce que je pouvais désirer.
J'hésite à monter la tente, dehors il y a un ruisseau à la place du chemin,
la patronne me propose un de leur chalet rustique, et en plus pour moins cher que le camping.
Banco!!! pour cette nuit, c'est vraiment ce qu'il me fallait, merci la Providence!
pour continuer mon récit, j'ai mis à coté, les photos en diaporama
donc, je dors dans ce chalet triangulaire, je supposse qu'en hiver la neige doit être abondante.
Apparemment des hollandais ont acheté une usine de l'ère communiste et l'on aménagé en hotellerie, camping, gites, restaurant, accueil des vététistes, des pécheurs et des canot...istes? cela se dit ?
c'est super ce mélange de genre , et ces antiquités à profusion.
Les experts me diront, je pense, que cet amoncellement est un style, je pense au pendule de Dali.
Dans ce décor de forêts et de rivières, c'est vraiment suréaliste.
Les sanitaires très propres ont gardé le style d'origine.
Au fait je m'étais perdu là, car avec mon entière confiance dans mon Gps, j'avais tapé Nova Louka en Tchéquie, ce village existait bien mais avait une dizaine de maisons, rien de plus,
plus tard des gens qui cherchaient aimablement à m'aider m'ont demandé pourquoi je n'entrais pas simplement le point Gps qui était inscrit sur ma feuille?
J'étais encore à 130 Km du Treffen, je m'étais moqué de ceux qui confondent Tata et Papa en Hongrie, et voilà qu'à mon tour j'étais comme un idiot!!
Bon, mais moi je le sais, cela aide.
Bon, me voilà à Nova Louka, le centre de vacances, pas la ville.
Une grande prairie entourée de forêts profondes,
à l'entrée des petits batiments à un étage, au fond le bar restaurant-hôtel,
derrière encoore un pré et des chalets comme ceux où j'ai dormi la nuit passée.
Ensuite viennent des tennis, une butte et un étang de baignade que j'utiliserai plus tard.
Des Suisses ont déjà édifié un camp retranché digbe de la bande à Astérix,
qui a dit que les treffen étaient fait pour rencontrer les autres wingers ?
Vu la taille de ma tente, et en prévision des chaleurs, je m'installe sous un buisson,
pas loin de moi , un trike blanc...
Une dame installée dans une tente moyenne me parle et m'explique une partie de sa vie,
me dit s'appeller Lucy ( tiens je l'a croyait dans un musée en Ethiopie) et être connu de tous les inters!!
Ah bon, avant je ne la connaissait pas.
Je visite le site, m'inquiète, il n'y a que 2 fois deux douches pour tous ceux qui vont venir.
Jusqu'au jeudi cela sera suffisant, mais après ?
Je pars en dehors, visitez le pays et essayer encore de rencontrer des gens du cru.
C'est un coin perdu, il faut faire des kilomètres pour trouvé des vilages/petites villes où se ravitailler et acheter les choses essentielles.
Le buffet le plus près sert des repas à 5€, boissons comprises,
j'y ferai ma base arrière et y connaitrais plein de gens même si parfois certains sont portés sur la boisson.
Un d'entre-eux voyant que je tenait une conversation en espagnol avec un de ses amis est venu m'expliquer à 16heures qu'il venait de boire 18 demi de bière, les vrai demi, pas ceux de chez nous, accompagnés de 13 verre de vodka.
Charmant.
Le gros bourg le plus près est à 11 kilomètres et a un change, un cyber-café eu 2 petits supermarchés.
Un centre pavé et des jolis batiments ainsi qu'une voie piétonne où j'amenerai par la suite d'autres motards acheter des leds et autres décorations à des prix dérisoires, peut-être moins cher que sur internet.
Une rivière le traverse et dans une auberge sur sa rive, nous ferons un repas mémorable avec les gens du nord qui m'ont rejoins le mercredi.
Ah, dans ces trois pays, j'ai évité volontairement les capitales, ne voulant pas être en ville avec cette chaleur et voulant ne pas voir les touristes estivaux.
Je sais c'est un manque mais je comblerai cela une autre fois différemment.
a l'occassion, j'ai vu pour la première fois une"Rune", je crois que c'est comme cela que s'appelle ce dérivé de la Goldwing avec des sacoches, cela a un drole d'air.
Les motos arrivent petit à petit et c'est le jeudi de l'inscription officielle.
La, problème et méfiance, nous devons payer notre entrée plus le tee-shirt , plus la médaille.
Sur l'invitation il était marqué que cela était inclus, il y avait même un pot d'accueil.
Un vent de révolution (française) souffle sur le site, le camp retanché de Babaorum s'en mêle.
Nous devrons attendre Sergio qui tranchera!
Je pars balader, à mon retour nous serons remboursés.
Sur les trois pays traversés, c'est la seule fois où j'ai eu l'impression que l'on voulait me pièger,
venant des membres d'un Goldwing club, ce fut d'autant désagréable.
Je répète que malgré les mises en garde reçues avant mon départ, tous les gens que j'ai fréquentés ont été parfaitement honnête, une leçon à méditer sur nos lieux de vacances.
Le reste du Treffen s'est bien déroulé, le midi lors d'un défilé , j'ai eu l'impression que les commerçants du coin étaient pris au dépourvu.
Je ne sais pas s'ils savaient que nous venions, les restaurants n'avaient pas suffisamment de places, j'ai amené mes amis à mon premier camping qu'ils ont aimé.
Nous avons mangé sur la terrasse au bord de la rivière en compagnie des abeilles
les photos sont là: http://www.monalbum.fr/Album=6B4TNZ3C
la Tchéquie se termine, j'espère que pour le prochain Treffen, ils corrigeront ce problèmes de sanitaires en nombre insuffisant.
Nos amis du Nord prennent le chemin du retour, pas d'effusions même si...
Les "jeunes" mariés niçois proposent un hébergement en Pologne chez des amis de ses amis.
Banco, la Providence nous offre encore une aventure humaine, nous y allons, nous serons 3 motos 4 personnes.
Arrivé à Oppole (Popaul comme je dis) un couple gentil et le mot est faible nous accueille avec leurs deux filles 19 et 22 ans.
La plus agée parle Français mieux que moi et me comprend malgré notre différence d'accent! sacrée con ( non j'ai écrit un point donc en Provençal Pu..ain , c.n)
ces polonais nous accueilleront 4 nuits mieux que si nous étions de leur famille, leur maison est totalement à notre disposition er ils considèrent que nos envies doivent être prises en charge avant même que nous les exprimions.
Je les remercie car ils sont vraiment sincères, c'est un plaisir pour eux de nous recevoir.
Ils nous expliqueront la vie en Pologne et même certains défauts de leurs compatriotes que nous rencontrerons plus tard sur le site du Treffen.
Les deux filles sont des beautés, dommage que ce soit les filles de nos hôtes donc devenu intouchables pour moi.
En d'autres circonstances... j'aurais essayé malgré mon embonpoint, le prestige Français et la Gold aurait pû m'aider car je ne me fait pas d'illusion sur ma beauté.
Nous faisons essayé les Golds à toute la famille hormi à la maman qui a une peur panique de la moto.
Une promenade du côté du Lourdes Polonais pour voir la Vierge noire ne se passe pas comme prévu car nous sommes pris en pleine procession du 15 août, et donc la vierge n'est pas visible.
Nous avions dit à nos hôtes que nous rentrerions tard, de pas nous attendre pour le repas qui a lieu entre 16 et 17 heures chez eux.
Arrivant plus tôt, pour ne pas les déranger, nous allons au restaurant pres d'un sex-shop que nous visitons pour acheter des souvenir, et puis en pensant aux jeunes mariés ;-)
Nous rentrons à l'heure prévu et là....
la famille nous a attendu pour le repas...
Problème... pour ne pas les vexer nous remangeons!!!
La séparation aura tiré des larmes même aux plus endurcis.
A suivre
© goldwing
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