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L’incroyable instinct de conservation chez un dictateur: Tandja a peur de la justice, de la prison et de la mort et pourtant !

Pour commencer, en tant que Togolais, il nous est difficile d’aborder ce qui est arrivé depuis plus de cinq mois à Tandja avec les derniers rebondissements à faire sourire, voire éclater de rire. En 2005, Mamadou Tandja était président en exercice de la CEDEAO et fort de ce titre, il avait mené des actions souterraines contre le peuple togolais, tout en parlant de tolérance zéro pour les coups d’Etat constitutionnels au niveau de l’organisation sous régionale.

Il condamnait du bout des lèvres la manière dont Faure Gnassingbé avait accédé au pouvoir à la mort de son père, mais la réalité était toute autre. L’homme, tous les Togolais avides de démocratie en conviennent, avait joué un rôle éminemment négatif contre le peuple togolais, allant même jusqu’à traiter des gens responsables au Togo, d’irresponsables, parce qu’ils voulaient éviter un drame pour leur pays.

Il n’est pas du tout exagéré de le rendre co-responsable de la mort de plusieurs centaines de compatriotes en 2005. Tandja était de ceux-là qui avaient aidé en sous-main Faure, peut-être redevable à son défunt père, à se retirer provisoirement pour revenir en force, par le biais d’un prétendu retour à l’ordre constitutionnel dont se glosait Tandja en personne. Ayant choisi son camp dès le début, il aura fermé les yeux sur toutes les violations et dérives dénoncées à juste titre par l’Opposition togolaise à l’époque. Tout porte à croire que tous ceux qui ont été impliqués dans le refus de l’avènement de la démocratie et de l’alternance au Togo à la mort d’Eyadèma sont en train de payer d’une manière ou d’une autre l’un après l’autre.

Au passage, il y a eu le cas Obasanjo, président en exercice de l’UA à l’époque qui a échoué dans sa tentative de modification constitutionnelle pour rempiler, suivi de Bongo devenu inopinément veuf et qui suivra sa femme quelques mois après (occasion donnée au monde de voir un dictateur comme Sassou Nguesso verser de chaudes larmes). Suivra le cas John Kufuor arrivé en fin de mandat et qui misait sur la victoire de son parti avec des soutiens de tous ordres.

Viendra la première déception de Wade qui voulait faire atterrir son fils à la Mairie de Dakar, ensuite il y a Kadhafi avec sa déconfiture à l’UA et qui ne fait pas l’unanimité jusqu’ici. Puis en février 2010, le cas Tandja. Abdoulaye Wade très bientôt sortira lui-même par la petite porte. Le mauvais facilitateur dans la crise togolaise est tenté par l’aventure de la modification constitutionnelle. Il ne devrait pas avoir de raison de s’y essayer. Le peuple lui réservera certainement la suite qu’il mérite. Il ne faut pas oublier que Chirac en a eu aussi pour son compte deux ans au moins avant de quitter le pouvoir, la queue entre les pattes, lui qui voulait, à l’opposé de tous les autres présidents français, briguer un troisième mandat.

Incroyable mais vrai ! Qui aurait donc pu croire que le Tout-puissant Mamadou Tandja qui narguait jusqu’en février 2010 encore toute la communauté internationale UE, UA, Etats-Unis, ONU, Canada, CEDEAO, etc pouvait se faire tout petit aujourd’hui ? Le nouveau gisement d’uranium nigérien l’avait rendu sourd à tous les appels, au point qu’il avait dû être suspendu de l’organisation pour violation des textes institutionnels. Deux courriers datés du jeudi 22 juillet 2010 ont été adressés, l’un au Président de la Cour de Justice de la CEDEAO et le second au Président Salou Djibo, le chef de la junte nigérienne. A l’adresse de l’institution régionale, il demandera de ne pas considérer la lettre que sa famille lui avait adressée en vue de statuer sur son cas et qu’il n’avait mandaté personne à cet effet.

Dans la deuxième correspondance, l’homme au boubou trois pièces qui se prenait pour le nombril du monde, sollicite la clémence et l’indulgence du Président par intérim par rapport au dossier de plainte auprès de la CEDEAO. Par ailleurs, Tandja a prié le Président Salou Djibo de reconsidérer sa décision de le mettre à la disposition de la justice. Il note qu’il est bien traité dans son lieu de résidence surveillée et sans doute, le préfère-t-il à tout autre endroit, notamment à une prison. Voilà qui peut bien amener à pouffer de rire. L’analyse du chemin parcouru par Tandja depuis la première visite de Sarkozy à Niamey jusqu’à son arrestation suivie de privation de liberté, permet de remarquer comment l’insatiabilité de l’être humain pousse celui-ci à la solution du pire.

Mamadou Tandja, que le peuple nigérien était d’avis à considérer comme ayant contribué pendant les dix ans de son mandat au renforcement de la démocratie et au respect des institutions de la République, que le peuple reconnaissait comme ayant développé le Niger pendant ses deux mandats, n’a pas su partir à temps. Et voilà comment il a choisi de se faire tout petit, de se ridiculiser. Entre deux maux, il faut choisir le moindre, dit-on. Pour Tandja, son moindre mal était de quitter le pouvoir dans la privation de liberté, s’il n’est pas mort sous des balles assassines. A 72 ans aujourd’hui, cet homme, ce « papi » qui doit avoir des petits fils et petites filles, devrait mériter mieux que ce qu’il vit aujourd’hui. Il a manqué tout simplement de sagesse et en paie le prix.

Quand Tandja, « dictateur caché » élu par les urnes, était devenu tantôt « démocrate » et puis subitement « dictateur dans sa vraie nature », dénonce cette saisine de la Cour de Justice de la CEDEAO par sa famille, nous avons de la peine à croire que cela ait été fait sans son aval. Ayant peur de voir la junte militaire radicaliser sa position en apprenant la nouvelle ou alors, ayant eu des échos du mécontentement du leader du CSRD par rapport à cette saisine, le président déchu a cru devoir devancer les événements et un éventuel raidissement de Salou Djibo. Il n’est pas aisé de croire que des membres de la famille de Tandja puissent, de leur propre chef, saisir une CEDEAO pour laquelle Tandja n’avait plus de considération, pour plaider en sa faveur.

On est beaucoup plus tenté de croire à une initiative personnelle d’un Tandja confiant, que malgré ses écarts de comportement, à l’égard de la CEDEAO, on le prendrait en pitié. Si la Cour de Justice de la CEDEAO pour si peu, devrait prendre fait et cause pour Tandja au point de reprocher quoi que ce soit à la junte, alors que celle-ci avait fait un coup d’Etat propre et sans effusion de sang à saluer et salué par tous, il y a lieu de s’en étonner. Et nous nous posons la question de savoir si l’instinct de conservation existe aussi chez des dictateurs de l’acabit de Mamadou Tandja qui aura trouvé ce qu’il cherchait tant et sans le dire.

Un proverbe togolais dit que celui qui fait du mal aux autres n’aime pas qu’on lui en fasse. C’est le cas de Tandja Mamadou qui a fait du tort aux Togolais dont des centaines ont été tués en 2005. Dans son propre pays, le Niger, il aura mis nombre de ses compatriotes en prison dont le confrère Moussa Kaka et dans la célèbre prison de Koutoukalé. Sous son règne, des répressions de manifestations ont causé des pertes en vie humaine. Aujourd’hui qu’il se dit malade de diabète, il est envahi par la peur de la mort, d’une condamnation par la justice et d’un séjour en prison. Tout cela amène Tandja, le géant aux pieds d’argile, à se faire plus petit et à demander pardon. Faut-il en rire ? En tout cas, nous souhaitons vivement que cela serve de leçons aux autres.

E. Djibril

Source: libertetg
http://www.lomecite.com/article/Politique/2294/

Pas étonnant l'attitude du satrape tanja car comme on dit chez nous "l'assassin n'aime pas le couteau dans sa direction". Sa vieillesse ne lui épargnera pas les rigueurs de la loi puisqu'elle ne lui a pas empêché de saboter la démocratie nigérienne.

j'ai pris ce débat à retard, mais j'aimerai poser la question à ce djibril qui a écrit ce topic quant es-ce que il y'a eu des morts dans une manifestation au niger pendant le régne de tanja? en plus j'en ai mare de ces africains qui refuse d'assumer leur responsdabilité et voient toujours la main des autres dans leur malheur, sinon Anara dit à ce djibril quand olympio pére a été tué et que eyadema a constitué sa dynastie es-ce que tanja a joué un role?

Ce qui m'etonne chez awinnane c'est son altitude comparable à celui de cameleon, qui change de couleure en fonction du paysage car figurez-vous que awinnane qui etait partisan du feu mouvement nationale pour la justice donc partisan de la lutte armée contre son propre pays c'est à dire contre la démocratie qu'il pretendait defendre aujourd'hui fait parti des gens qui ne vont jamais pardonner à tanja d'avoir tué dans l'ouef leur inconsequent mouvement. mais revenons au suijet qui nous lie c'est à dire les soient disantes lettres de pardon de tanja. awinnane comme toi même tu reconnais le caractére dur de tanja je ne vois pas pourquoi tu t'es jamais dis que cet homme qui vous a combattu peut se plier face à des militaires de salon car souviens toi lors de la reebellion tout le monde au niveau interne et international lui a dit de negocier alors même qu'il ya eu l'attaque de tazarzet, il a refusé et l'histoire lui a donné raison car le mnj n'est qu'un mouvement d'aventuriers à la quête du gain facile. ensuite awinnane ces soient disantes lettres de pardon ont été faites sous couvert de ministre de l'interieur alors que salou djibo lui même a dit qu'il rendait frequement visite
à tanja ne penses-tu pas qu'il serait plus discret à tanja de demander directement ce pardon à salou djibo. C'est la personnalité même de ce zelé ministre de l'interieur qui laissent croire que ces lettre sont fausses car il ne faut pas oublier qu'il est l'ancien gendre de tanja et qu'il etait ancien DG de la police chassé par tanja alors qu'on le soupsonne de vendre des armes chez lui. es-ce que tu crois que connaissant tanja et son orgueil il peut adresser une lettre de pardon via cet homme. enfin ce qui m'etone le plus dans cette histoire ce que les lettres ne soient pas parvenues à la cedeao car si tel fut le cas il y'aurai desistement de la part de tanja de son action devant la cour de justice de la cedeao. encore awinnane laissons à l'histoire le soin de régler cette affaire de lettres comme elle a réglée l'affaire mnj.

balaki bacho Citation: “es-ce que tu crois que connaissant tanja et son orgueil il peut adresser une lettre de pardon via cet homme”.

Connaissant cet ancien chef de la bande au pouvoir a Niamey(Tandja), nous ne sommes nullement etonne par cette lamentable demande de pitie. Tandja a toujours ete sans aucun scrupule. Nous le savions avant même sa scandaleuse élection pour présider aux destinées de l'espace Niger. Il n'a aucune notion de la honte. Bref, l'histoire n'a pas "fini par lui donner raison", comme tu dis, l'histoire a fini plutôt par le ratraper au grand jour.

bonne semaine...

moi je dirais que c'est plutôt mes pieds qui tombent sur ma tête en te lisant awinnane, dire que le Mnj a accouché le Csrd c'est vraiment ridicule à tel pioint que cette parole semble vraiment sortir de la bouche d'un gamin acro aux jeux videos qui pense que le monde vit comme il le voit dans sa console de jeu. Awinnane il n'est pas necessaire d'étre intelligent pour te faire savoir à quel point que le niger est un pays où le ridicule ne tue pas, sinon comment es possible qu'un gas qui s'est vu son cher mouvement detruire par la bande de salou djibo comme des mouches, qui ont capitulé sans condition dire que le Mnj a accouché le csrd ou bien as -tu oublié qui sont mamadou ousseini et maiguido qui sont des gens influents au sein du csrd?, si ces deux noms ne te dis pas quelque chose moi je te le rappele qu' il s'agit du chef d'etat major de l'armée de terre et son adjoint qui ont elu domicile à agadez pour uniquement combattre les bandits armés sans scrupule du mnj. as-tu oublié aussi que le csrd a fait arreter kindo zada et rhissa ou bien tu dormais quant tout ceci s'est passé? si tel est le cas reveil toi et ouvre les yeux et tu constatera que ces sont les bouraux du mnj qui sont actuellement au pouvoir et cesse de faire STP des analyses à la con.

BALAKI BACHO, c'est une perte de temps que d'accorder de l'importance aux élucubrations de ce M.
Car s'accrocher encore et encore aux textes démagogiques de base du soit-disant défunt MNJ, c'est avoir un cerveau ratatiné. Le MNJ a précédé le Tazartché et ils ont eu le même sort. Nous ne perdons pas de vue que ces rébellions absurdes vont recommencer. Le profit facile est leur raison d'être.

Le 08 mai dernier, dans ce forum j'avais écrit ceci:
Citation: “On peut de visu se rendre compte à Niamey, dans les quartiers Dubaï, Recasement, et un peu partout dans cette ville, toutes ces villas cossues construites par les Ex-rebelles après chaque partage des dollars encaissés, pendant que les pauvres et honnêtes touareg rescapés vivotent dans leurs terroires rendus invivables à cause des rebelions absurdes.”

Chers compatriotes, force est de constater que le MNJ et autres fronts du mm a
Du mm acabit ont échoué car ils ont déposé les armes de façon inattendue et incompréhensibles. Tout comme Tanja, ils ont peut être jeté l’éponge en voyant leur propres vies menacées en tous cas tant que ce fut les paisibles bergers qui mouraient les affrontement ne faisaient que s’intensifier, mais depuis la mort la mort de Asharif et certains de ses éléments la résistance armée a changé de fusil d’épaule. Cela nous devons le reconnaître et il ne sert à rien de pratiquer la politique d’Autriche à ce sujet, reconnaissons que le MNJ nous a embarqué dans une aventure sans issue, du moins sans issue pour nous autres citoyens lambdas. Si le MNJ avait été maté par les FAN, cela ne pose aucun problème c’est la logique de tout affrontement, il faut que l’un des belligérant l’emporte sur l’autre là où les négociations n’existent pas ou si elles échouent. Vous savez très bien que ce ne pas le cas au Niger, les combattants du MNJ et autres ont remis les armes et les prisonniers de façon spectaculaire et en passant au guichet pour empocher les dollars libyens. Cela est d’autant plus spectaculaire qu’ils aient fait cela au moment où toutes les forces vives de la nation se soulevaient contre le régime de Tanja. Allez y comprendre quelque chose.

Venons à présent au cas de Tanja alias Ivan le terrible. Si les rebelles avaient les armes pour porter à l’intégrité nationale ou contre la république, lui, Tanja, a usé de sa position pour démolir les institutions de l’Etat après avoir marcher sur le corps de la démocratie en pillant et gaspillant les riches de l’Etat. Il a détruit du coup toutes les œuvres que les nigériens ont durement construites dix ans durant. Notre Bokassa local a pour cela endoctriné et corrompu les maillons faibles de la chaîne démocratique : la jeunesse et les femmes. Il fait croire à la jeunesse qu’elle est marginalisée et abrutie par les politiques et aux femmes il distribuait de l’argent et des vaches (de son troupeau ?) et cela avec l’argent de l’Etat. Il a divisé le Niger en deux, les Tazartchiste (les partisans de ses projets politiques anticonstitutionnels) et les anti Tazartché considérés par lui comme des anti patriotes. Il faut être nigériens pour avaler certaines couleuvres. Comment un vieillard de 72 ans de surcroît alcoolo malade voulant se maintenir au pouvoir vaille que vaille peut il prétendre être le défenseur de la jeunesse ? Comment un homme de cet âge qui répudie pour un oui ou pour un non peut il défendre les intérêts de la femme ?
Je suis étonné qu’il y ait des nigériens qui croient encore en Tanja, en dehors bien sur de ceux qui ont démoli la démocratie et détourné les riches de l’Etat avec lui.

Le 18 février 2010 a vu le jour l’antithèse de Tanja et du MNJ : le CSRD. Ce dernier a pris l’engagement solennel devant le peuple nigérien et le reste du monde à restaurer la démocratie, à unir les nigériens et à combattre le mensonge et la gabegie. A l’heure où j’écris ce topique l’ armée nigérienne (la vraie) est entrain de réussir son défi et j’ose espéré qu’à la différence du MNJ et de Tanja elle gardera le cap et passera le témoin au Président démocratiquement élu et ce, comme prevu.

La synthèse serait l’organisation des élections libres et transparentes et la mise en places des institutions véritablement démocratiques. Le respect des textes fondamentaux de la république, le respect de l’Etat de droit, bref une bonne gouvernance et une bonne gestion de la chose publique pour faire du Niger un pays de paix et un laboratoire démocratique de l’Afrique.