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Bien décidé à faire valoir ses droits sur la république, le président Mamadou Tandja a obtenu ce qu’il convoitait depuis belle lurette : un peu plus de pouvoir, un peu plus longtemps. Et le voilà reparti pour trois années de bonus à la tête de l’Etat, en attendant d’être sacré roi du Niger.

Pour ce faire, l’ancien colonel de l’armée n’a pas hésité à jouer de la gâchette du référendum constitutionnel pour parvenir à ses fins, nourrissant ainsi son ambition démesurée. Parmi les victimes de ce coup d’Etat légal, on comptera le Parlement et le Conseil constitutionnel, deux bastions démocratiques tombés au champ d’honneur et dissous par le père de la Sixième République. Dès lors, pour contrer les ambitions présidentielles du colonel-président, il ne restait plus que l’opposition, qui finira bâillonnée et réduite à sa plus simple expression.

A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Et Mamadou Tandja a eu le loisir de s’en apercevoir, lui dont la cote d’impopularité a crevé tous les plafonds dans la sous-région et au sein de la communauté internationale. Mais l’impénitent président n’en a eu cure, lui qui, par la force de son référendum, avait réussi son forfait constitutionnel. Et tandis que, sous les auspices du médiateur de la CEDEAO, pouvoir et opposition entamaient à Abuja des discussions de sortie de crise, le président consommait à Niamey « sa chose » mal acquise.

C’était compter sans la grande muette et sa forte tradition putschiste. L’armée, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, a su néanmoins se rappeler aux bons souvenirs du président. Et comme pour conjurer un certain mauvais sort, c’est le chef d’état-major, lui-même, qui s’est fendu d’une déclaration mettant les militaires en garde contre « une remise en cause des institution » ou du moins contre ce qu’il en reste après le passage de la réforme Tandja. Allusion à peine voilée à la grogne qui semblait se répandre dans leurs rangs. C’était il y a une quinzaine de jours.

Et depuis, mille et une petites attentions ont été accordées aux hommes de la grande muette, pour calmer quelque peu leurs envies de donner de la voix. Ces derniers temps, il est bon de porter l’uniforme sous la 6e République du colonel Tandja, et la Tabaski, fêtée ce samedi, n’a pas démenti cette nouvelle tendance. On se demande dès lors combien de temps le régime parviendra à faire oublier aux militaires les mauvaises habitudes acquises au fil de l’histoire politique de ce pays.

Pour l’heure, les discussions sont en cours sous l’égide du médiateur de la CEDEAO, qui entend bien trouver une solution civile et démocratique à la crise que traverse le Niger du fait des ambitions démesurées de son premier responsable

Le problème n'est pas que "Tandja soit dans la tourmente ou pas" (comme dirait notre jeune ministre!) mais qu'à cause de garder coute que coute un fauteuil, il sacrifie le Niger et les Nigeriens, en les jetant dans la tourmente.

aimerait-il le Niger, il aurait démissionné meme si sa "république" est légale..

Mahmoudan Citation: “... mais qu'à cause de garder coute que coute un fauteuil, il sacrifie le Niger et les Nigeriens, en les jetant dans la tourmente.

aimerait-il le Niger, il aurait démissionné meme si sa "république" est légale..”

Vous avez tout dit, mahmoudan.

Je battrai campagne en votre faveur pour les toutes prochaines élections presidentielles du 22 juin 2010.

Je suis à votre disposition pour toute question quant à la signification de cette date (22 juin 2010).

BenOmar

Ben Omar,

Merci .

Peut-on savoir de qui tient on la date du 22-06-10 pour de possibles élections?!..Vue la situation actuelle,il est difficile de prevoir quoi que ce soit..

Nombre de nigeriens, les plus optimistes bien sûr, sont persuadés que le 22 decembre 2009, Tandja partira de gré ou de force.

Nous allons le deloger de notre palai, le capturer et le traduire devant la justice afin qu'il reponde de la situation apocalyptique née du tazarcé qu'il a imposé au peuple du Niger, le seul tort de ce peuple étant d'avoir tout donné au colonel moribond.

Une fois Tandja et sa bande jugés et deportés à Guantánamo pour connivence avec Alqaida au magreb Islamique (le cas Flower en est une preuve irrécusable parmi tant d'autres) ce qui rend leur cas encore plus grave, le Niger entrera dans une phase d'appaisement notamment une transition de 6 mois, juste le temps pour notre cher peuple de se remettre du très affreux cauchemard Tazarcé.

Le 22 juin 2010 se tiendront des élections démocratiques, libres et transparentes en vue du retour de notre cher pays à un régime legal, legitime, émanant réelement du peuple, sous la constitution de la 5e République.
L'article accordant l'impunité aux assassins du Président Baré et ses compagnons sera purement et simplement abrogé.
Finis l'impunité, la corruption, l'égoisme, la mesquinerie d'état, l'indifference et le mépris total vis à vis du peuple, et j'en passe!

Tel est le rêve de tout nigérien digne fils du pays. Ce rêve sera bientôt réalité. Nous recouvrerons notre dignité. Le peuple du Niger montrera à la face du monde et de l'histoire que personne ne peut lui confisquer sa souveraineté et sa fierté, surtout pas un octogénaire aux abois que ce peuple a fabriqué de toutes pièces.


Pour finir, je vous réafirme, monsieur mahmoudan, mon soutien total pour les élections futures.


BenOmar

Ben Omar,

Je pense que vous dites ce que vous souhaitez (et que souhaiteen les 95% des Nigeriens) mais vu l'entetement du chef et l'appui de son entourage militaro politique), ça ne serait pas si simple et une marche de ce genre peut deboucher sur l'irreparable.

Prions pour qu'une prise de conscience s'opère enfin et qu'une solution convenable soit trouvée.

La communauté internationale et l'afrique s'y atellent, abdoussalami ne menage rien et connait bien les acteurs.

Le Niger aura besoin d'un serieux réequilibrage...

Par RFI
Citation: “Le capitaine Moussa Dadis Camara, chef de la junte militaire au pouvoir en Guinée a été évacué ce vendredi au Maroc, au lendemain d'une tentative de meurtre à Conakry par son aide de camp Aboubakar Sidiki Diakité. L’information a été confirmée en début d’après-midi de ce vendredi à Conakry par un ministre militaire. Mais on ignore où se trouve l’agresseur du président guinéen. http://www.rfi.fr/contenu/20091204-le-c ... s-le-maroc ”

C'est vraiment triste d'en arriver là.

C'est maintenant qu'on peut franchement affirmer sans risque de se tromper que Tandja dans une tourmente mortelle. Surtout quand on sait que des tracks circulent deja dans les casernes contre cauchemard tazarché.

C'est juste un rappel pour Tandja que quand on a trahit tout un peuple, ce sont souvent tes plus proches fidèles qui vont decider de mettre fin à tes dérives. Tandja sais aujourd'hui qu'il est dans une demarche suicidaire à l'image de Laurent Desiré Kabila etc.

Mais sachant qu'il est 12mois/12 sous l'effet de la vodka à forte dose, nul doute qu'il ne reculera devant rien, il y va de son inconscience. Dommage pour lui!

Rien à craindre pour notre peuple, mahmoudan. Seuls les coupables (Tandja et sa horde d'elhadjs escrocs) payerons de leur crimes.

Cher Awinane,

J'espère que tu vas bien.
Effectivement,Ben omar est trop optimiste sur le sujet Tazartché alors que l'enchevetrement tissé par les responsables est difficile à demeler,parce que il a des adeptes conditionnés dans tous nos milieux.

Mais la main ne cache pas le soleil : il survivra le temps prescrit par le destin mais il n'est pas l'avenir du Niger.Il s'en irait comme quand on se reveille après un cauchemar.

Le peuple du Niger a placé sa confiance en Tandja pendant dix ans, il ne doit pas le forcer à prendre le chemin de la dictature.

Bonjour,
les arguments de Ben_Omar sont sans aucune conviction. J'avais failli applaudir l'auteur avant de me rendre que compte que c'est Ben_Omar. Il avance des arguments sans aucun fondement comme le prouve la date qu'il a annoncé.
Le tazartché n'a aucun avenir au Niger et ses auteurs ne feront pas long feu dans la vie politique du Niger. Les jeunes drogués par la ferveur de Dan Doubaï et compagnies Nouhou Arzika regreterons très bientot leur acte.

Je ne pense pas que la crise au Niger connaîtra une fin négociée. Si nos politiciens n'ont mm pas le courage de rentrer au bercail de peur de se faire arrêter qui menera le combat pour faire partir Tanja ? Oui par boroud d'honneur il y aura une marche de la part des militants qui se disperseront au premier lancement des grenades lacrymogène. Les larmes n'ont jamais donné le pouvoir à personne mm pas les femmes.