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Niger : Coup d’Etat constitutionnel

Dissolution inattendue hier, mardi 26 mai, de l’Assemblée nationale. Refus, la veille, de la Cour constitutionnelle de suivre le président Tandja dans sa volonté d’organiser un référendum constitutionnel. L’actualité nigérienne, ces derniers jours, est riche en rebondissements. Un fol enchaînement de faits à l’issue incertaine. Dans cet imbroglio politique, une chose est néanmoins sûre : l’homme fort de Niamey ne reculera devient rien ni personne pour faire aboutir le projet de prolongation de son mandat à la tête du pays. Et là, pas du tout. Pour tous ceux qui croyaient le chef de l’Etat nigérien capable de faire machine arrière dans sa volonté de prolonger, au mépris de la loi, son bail présidentiel, l’heure est à la désillusion.

Dans ces derniers retranchements, le colonel Tandja a opté pour l’artillerie lourde : congédier les députés, dont la majorité était hostile à son rêve de long règne. Ce n’est là que la première étape d’un passage en force vers l’accomplissement de son dessein. Certes, la constitution lui confère la prérogative de dissoudre l’Assemblée nationale. Mais, vu les circonstances dans lesquelles intervient cette dissolution, il ne s’agit là ni plus ni moins que d’un coup d’Etat constitutionnel.

Et c’est le pays du Ténéré qui bascule dans l’inconnu dans lequel tous les scénarios sont possibles. Surtout celui du coup d’Etat « salutaire », comme disent, pas toujours à tort, certains. En attendant la convocation du corps électoral pour le renouvellement du Parlement (dans les 45 jours au moins et 90 jours au plus après cette dissolution), à quelle autre manœuvre politique s’attendre de l’homme qui a maté la rébellion touareg en 1990 ?

Va-t-il éjecter, à leur tour, les juges constitutionnels, qui refusent de le suivre dans sa vile ambition ? En effet, saisie par une vingtaine de députés de l’Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle a émis, lundi 26 mai 2009, un avis défavorable à l’organisation d’un référendum sur un changement de constitution. La prolongation du mandat ? « Un acte qui ne serait pas conforme à la constitution », a tranché la Cour.

La soumission du projet présidentiel au référendum ? « L’article 49 exclut du domaine du référendum toute révision de la constitution », a dit la juridiction supérieure. Et si, malgré tout le président persiste et signe ? « Il ne saurait le faire sans violer son serment », a prévenu la gardienne de la constitution. En un mot comme en mille, ça coince à tous les niveaux pour les Tazarché, les partisans de la réforme constitutionnelle.

Tous ces tirs de barrage contre l’idée d’une rallonge du mandat présidentiel sont à mettre à l’honneur de la démocratie nigérienne, dont le dynamisme jure avec le suivisme servile dans lequel pataugent nombre de partis politiques et d’institutions dans bien de nations africaines.

Comme au Tchad d’Idriss Deby, au Gabon d’Oumar Bongo, au Burkina de Blaise Compaoré, en Tunisie de Ben Ali, au Cameroun de Paul Biya, … ? Voyez-vous, dans ces Etats, la Cour constitutionnelle ou un parti allié du pouvoir s’opposer au tripatouillage de la loi fondamentale ? La question mérite d’être posée, car dans un passé très lointain, dans les mêmes circonstances politiques que celles du Niger, la constitution a été allègrement élaguée de sa clause limitative du mandat présidentiel dans ces pays.

Par Alain Saint Robespierre

L’Observateur Paalga
http://www.lefaso.net/spip.php?article31861&rubrique7

à quelle autre manœuvre politique s’attendre de l’homme qui a maté la rébellion touareg en 1990 ?

[color=blue]Primo la rébellion de 1990 n'a pas été maté. devant l'échec de l'option militaire elle a été traité pacifiquement par la voix du dialogue.

Deuxième point la vieux colonel "spécialité" des chaussées et autres constructions du génie militaire n'a jamais montré son coté guerrier que contre les vieilles femmes et vieillards des grandes villes du Niger. le terrain des combats militaires est une "science" qu'il n'a vu qu'avec TOM et JERRY sur les écrans de sa télé à coté de Larba et bouteille de whisky à portée de la main.
Alors a mater une rébellion, truelle à la main, c'est trop d'honneur monsieur le Journaliste!
L'homme est un cancre, devenu colonel par le hazard des choses, et president par les choix inexplicables du destin. en dix ans de service les Nigeriens commencent à se rendre compte de leur betise en laissant leur destin dans les mains d'un si pietre politique, une catastrophe comme chef de famille et un authentique candidat au cabano. il a été pésé et il a été trouvé leger.
s'étant montré trop insipide il est plus que temps de le cracher.
Awinnane

Très bien dit Awinnane! C'est comme si tu lis dans mes pensées.
Et en plus ce vieil ivrogne (je m'excuse si ces propos vont à l'encontre du reglement du forum), ne connais que faire chanter ses louanges aux vieilles magajiyas de l'ancienne samaria. Il passe tout son temps à écouter le gogé (bori) avec tout le caractère infiniment mécréant et méprisable par le bon sens reconnu à cet baba. Mais... mais... mais..., cher Awinnane, nous devons applaudir et même fêter l'acte qu'il vient de poser en disolvant l'assemblée. Nous avons en effet 113 voleurs pilleurs de moins. Bon debarras n'est-ce pas? Dieu merci que nous avons desormais un seul prédateur (les membres de son gouvernement ne sont rien d'autre que des objets à son service) à combattre. Moi je dirai plutôt que Tandja nous a facilité la tâche. La tyrannie ne fait que s'autodétruire. Tanda sera assurement l'arme que Dieu, par sa sagesse infinie, va utiliser pour mettre fin au règne de tous les vieux demons qui ont tant ruiné le Niger. Tandja le fait inconsciemment, c'est ainsi que Dieu a décidé d'agir pour enfin le salut du Niger. Amen

Appel du FFR 26 mai, 2009

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Nous ne pouvons que nous réjouir de voir que les nigériens aient fini, enfin, par découvrir l'homme qui les a toujours trompé (Tandja). Il se devoile au grand jour, non seulement en tant que plus grand tyran du 20e et du 21e siècle, mais surtout en vrai trouillard: Tout de suite après l'avis de la cour constitutionnelle du Niger contre son projet de violation de la constitution sentant une éventuelle mise en accusation pour haute trahison, Tandja s'est sauvagement attaqué à l'assemblée (composée de voleurs bien sûr), mais pour lui il s'agit ni plus ni moins que de proteger sa peau. Jamais président n'a été aussi hypocrite, égoiste et poltron. Le peuple, le Nige, l'avenir du pays, il s'en moque. Ravi de voir que l'histoire nous donne raison chaque jour que Dieu fait.