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Une paix se pointe quelques part, nous souhaitons qu elle soit réelle, sincére et a long terme pour
tout le niger,

sur le terrain on la ressent faible, laissant apparaitre des visages inconnus, aklou abol sidi sidi l ancien cordinateur de l ONG AFRICARE, et le mediatique maire de tchiro, deux hommes et des visages tres inconnus dans le milieu de la rebellion militaire touareg, le silence de l incontournable chef militaire du MNJ, AGALI AG ALAMBO ne pas rassurrant,l absence a tripoli du commandant militaire le commissaire a la guerre l infaillible RHISSA AG BOULA ne nous laisse pas indifferent.
Apres avoir confirmé, sa loyauté d ancien soldat au service de la nation, et sa promesse de ne pas modifié la constitution, et partir juste a la fin de son mandat et tete haute, tandja crée l espoir dans les coeur et les corps des nigeriens du moins pour quelques jours, mais tout cela n a été possible qu aprés un long séjour du guide libyen a niamey et une visite eclair du président francais Nickolas Sarkozy, en faisant le tour des journaux independants du pays et en ecoutant de part et d autre les intellectuelles de la diaspora on se rend compte , que la democratie au niger est réellement en peril sinon deja inexistante dans un pays ou la liberté d expression reste encore tabous, et des journalistes croupissent dans les prisons, sans oubliés des centaines des civils victimes d exactions extrajudiciaires,
en lisant le journal OPINIONS
Ecrit par Ayouba Karimou (OPINIONS N° 75 du 30 MARS 2009),



Pas de bain de foule comme Chirac l’avait fait lors de sa visite au Niger, la presse nationale tenue bien à distance, même si certains journaux avaient été au préalable sélectionnés par l’Ambassade de France au Niger pour différer leur parution afin de la faire coïncider avec l’arrivée du Président bling bling, la conférence de presse conjointe animée à la sauvette (quinze minutes), bref, on avait plus l’impression d’assister à un Conseil d’Administration d’AREVA qu’à une véritable rencontre entre les Chefs d’Etat de deux pays souverains. Dans tous les cas, la France de Nicolas Sarkozy s’en est bien tirée avec l’accord de principe pour trente cinq ans d’exploitation d’Imouraren en échange d’un bonus de trois ans pour Tandja :

du parfait gagnant-gagnant quoi ! En termes plus prosaïques, cela signifie, ‘’Tu me donnes ton uranium et je t’autorise à piétiner votre Constitution’’ ! Voila le vrai sens qu’il faudrait donner à l’expression ‘’gagnant- gagnanrt’’. Le déplacement sur Niamey en valait bien la peine dans ce contexte de crise énergétique mondiale. ! Demain, il sera temps pour les ‘’manifestations spontanées’’ suppliant notre champion de faire comme partout en Afrique : prolonger pour mourir au pouvoir ! A présent, la balle se trouve dans le camp de la Société Civile, les Associations membres de l’ITIE, les partis politiques de l’opposition pour refuser l’échange de l’uranium contre le ‘’Tazarché’’. Là aussi affaire à suivre. Dans tous les cas, il faut éviter l’anarchie qui est le corollaire direct de l’illégalité dans laquelle le Président Tandja semble vouloir entraîner le pays avec cette histoire de prolongation.