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Actualités du Niger
c'est toujour sur le developpement durable et pour vous informés d'un projet de création d'une association de defense des droits d'autochtones (ALHAK N'AKAL)dans la region d'agadez.
cette association va denoncé les frustrations que rencontrent les populations locales de la region d'agadez de la part des differentes societés minieres qui exploitent et exportent nos richesses sans tenir compte de notre region,ni sur le plan du developpement,environnement et emploi cela depuis presque 40 ans.
et pour y parvenir nous comptons sur l'aide de tout les fils de cette region qui est dans les tenebres depuis longtemps.
je vous joints des declarations qu'on a eu a faire lors de l'audiance sur les impacts environnementales du projet afosto west(prochain gisement que va exploiter la COMINAK )au palais de justice d'arlit le 29 mars 2006
TCHIWERIN BOUTALI
Avis des populations autochtones de la région d’Agadez à l’audience publique sur l’étude d’évaluation de l’impact environnemental d’Afasto Ouest Cominak.
Arlit (rep du Niger)le 29 mars 2006.
Depuis 30 ans, la Cominak filial d’AREVA a exploité des gisements d’uranium dans cette région d’Agadez et pour la première fois les populations peuvent exprimer leur avis sur les impacts environnementaux de cette exploitation tout en s’interrogeant sur la prise en compte de cet avis dans la poursuite de ces activités.
Au regard de l’important flux financier que procure cet activité à cette filiale d’Areva, on peut aisément croire que le développement de la région tant sur le plan économique, social qu’environnemental doit avoir connu un progrès significatif surtout en y ajoutant les exploitations de la Somair autre filiale d’Areva et la Sonichar.
La majeure partie de la population de cette région a fait ces progrès économique grâce à l’assistance international à travers de micros projets de développement indispensable à la survie et à l’existence même de cette population.
A l’épreuve des sècheresses sont venus s’ajouter les problèmes de la dégradation de l’environnement par les unités d’exploitation d’uranium d’Areva et ses filiales, la frustration et la marginalisation des populations par les sociétés minières et le déracinement de cette population fuyant une brousse hostile et formant un prolétariat urbain misérable sans travail ni ressources.
Agadez, en quelques années, a vu sa population passer de moins d’une dizaine de millier d’habitants à plusieurs centaines de milliers d’habitants. Arlit ville surgit du désert, avec ses 84 000 habitants est une cité parasitaire de mal nourri, sorte de bidon ville du désert ou les population autochtones habitent les quartier Boukoki plus pauvre encore fait des huttes en cartons, plastiques tout ce qui est rejeté par les usines des filiales d’Areva est récupéré par cette population réfugiée dans son propre terroir. Certains pratiquent du jardinage à la périphérie d’Arlit avec cette eau verdâtre et boueuse mélange d’excréments humains, d’urines et des rejets des hôpitaux sans subir le moindre traitement.
L’exploitation de l’uranium par Areva et se filiales a contribué à l’appauvrissement de la région en accélérant le phénomène de la désertification par le pillage des ressources naturelles et l’assèchement des nappes fossiles. C’est assurément une catastrophe écologique et une tragédie humaine durable qui menace l’existence de l’une des plus anciennes civilisations de ce sahara.
Dans le domaine de l’emploi dans les sociétés minières, les populations autochtones des la région sont ainsi représentées :
. Les femmes 1%
. Médecin 0%
. Personnel supérieur de direction 1%
. Personnel supérieur 3%
. Encadrement moyen 5%
. Ouvrier et employer 15%
. Exclus parmi les fournisseurs
. Exclus dans le tâcheronnat
Cette situation tragiquement injuste que certains s’évertuent à justifier par la non disponibilité des ressources humaines adéquates quand bien même on triomphalise en répétant sans cesse que la région d’Agadez a le plus fort taux de scolarisation du pays.
Ce bilan désastreux dont la responsabilité incombe aux dirigeants d’Areva et se filiales appuyé par des cadres nigériens soucieux seulement de leur gain, n’est pas au bout de son chemin , car aujourd’hui encore des recrutements du personnel exclus purement et simplement les populations de la région à travers des arguments toujours plus vicieux tels que diplôme, spécialités et autres magouilles raciales et claniques.
L’exploitation et le pillage des ressources naturelles de l’Air par le groupe Areva , qui pratiquant une politique systématique de discrimination , d’exclusion et de marginalisation, menace la survie des populations qui n’ont d’autre choix que l’exil.
Accepter la progression de cette politique dans les entrailles de la terre d’Afasto Ouest et Artois dans les mêmes conditions que les années écoulées, signifierait abandonner cette partie desséchée de l’Air et du Niger aux seuls exploitants de l’uranium.
Au regard de ce drame qu’à été jusqu’à présent l’uranium , l’enjeu veut que chaque acteur, aussi bien étatique que qu’Areva, réalise et prenne conscience de sa responsabilité afin de corriger les dérapages de la gestion minière dans cette région d’Agadez.
C’est dans cet esprit que nous recommandons :
. Que les audiences publiques et les ateliers de validations des impacts environnementaux cessent d’être de formalités folkloriques destinées à tromper les populations.
. Que le ministre de l’environnement rejette tout rapport d’étude qui ne prévoit pas un fonds spécial pour la restauration et la protection de l’environnement.
. Que les populations autochtones soient prises en considération et en compte dans la politique d’emploi des sociétés minières de l’Air.
. Que le développement durable inutilement prôné par Areva et ses filiales au Niger, cesse d’être, un instrument de propagande sans actions concrètes sur le terrain.
. Qu’une enquête indépendante soit diligentée pour évaluer les dégâts environnementaux, sociaux, économiques et culturels perpétrés dans la région d’Agadez par le caméléon BRGM , CEA, Cogema et enfin Areva aujourd’hui, depuis un demi siècle.
Voilà le point de vu et l’avis des populations si tant il est vrai que la loi prévoit sa prise en compte par le promoteur du projet dans la mise en œuvre et dans le soucie sérieux de l’intégration du projet dans son environnement.
Le comité des autochtones de la région d’Agadez.
Le Président
Boutali Tchiwerin
ARLIT (rep du Niger) LE 29 MARS 2006
Cris des populations autochtones de la région d’Agadez
-au début des exploitations minières :1968 somair,1975 cominak et autour des années 80 sonichar ;nous n’avons pas été appelé a la table des négociations.
Mais nous avons chéri les travaux des installations.
-aujourd’hui à la table des negociations,nous disons que nous regrettons ce que nous avons connu des exploitations antérieures .
-nous avions cru que exploitation =interet=gain=developement.
Le constat démontre que 40 ans d’exploitations=40ans de destruction, humiliation et frustrations.
Si pas de gain donnez nous le prix de ce que vous avez trouvé(flore, faune et matières),c’etait ça qui constituait l’équilibre de notre écosystème pour vivre.
Aussi, Nous n’avons jamais manqué de boire ni de mangé.
Ce que nous avons espéré :c’est le développement qui n’est pas encore là,apres 40 ans d’exploitation dans la zone.
-aujourd’hui encore on prône le développement durable ,dont les signes précurseurs disent qu’il est également synonyme de destruction.
Si tel est le cas, nous préférons conserver la zone, pour ce qui nous reste des animaux et enfants, pour le reste du temps qu’ils vivraient après nous.
Nous ne savons pas le préalable qu’il y a eu entre la communauté autochtone et les société minière somair et cominak avant le début des exploitation(1968-1975).
Mais nous connaissons l’évolution des exploitations minières des ces sites depuis 40 ans .
Cette évolution a exclu les autochtones dans la gestion et la main d’œuvre, voire faible % y évolue
Aujourd’hui, est-ce que les mesures prises tiennent compte du droit de propriété ? et les mesures d ‘accompagnement
Droit de propriété :
-discuter au préalable de la redevance directe a verser, puisque c ‘est un champ qui nous fournit ses fruits que pâturent nos animaux dont notre vie en dépend
mesures d’accompagnements :
-ce sont les retombés des exploitations pour la région
soit :un cota et priorité pour la localité de la région au recrutement.
-aide au développement pour compenser les dégâts causés dans l’environnement par les exploitations
(faune et flore détruite)
le comité des autochtones de la région d’Agadez
le président
BOUTALI AG TCHIWERIN
ARLIT(rep du Niger) LE 29 MARS 2006
Prière d un autochtone de l a région d Agadez
L uranium sort de chez moi, mais je suis radié et pauvre.
Le charbon sort de chez moi, mais je suis dans les ténèbres.
Ma région est une immense nappe phreatique,mais j ai soif.
Chez moi, il y a d immense plaines fertiles mais inexploitées.
Chez moi il y a deux axes routiers : Celui qui exporte l’uranium et celui qui exploite le charbon
Et vous voudriez que je me taise,
De toute façon je me tais, puisque je suis en majorité aveugle et sourd par une
Injustice soutenue par le sud et l occident
Que les blessés parlent
Que les braves meurent
Que les lâches se taisent et coopèrent,
Pour la pérennité du système des loups.
Mais a partir d aujourd’hui nous parlerons et nous agirons pour la survie de notre région .
Oui pour l’unité nationale dans la diversité.
Non pour une uniformité dégradante pour une portion de l’ensemble.
LE RESPECT DE NOTRE DIVERSITE EST LE SEUL GAGE DU MAINTIEN DE NOTRE COHESION ET LE DEVELOPPEMENT DURABLE DE NOTRE CHERE NATION.
Le comité des autochtones de la région d’Agadez
Le président du comité
BOUTALI AG TCHIWERIN
Arlit, le 05 Novembre 2006
Déclaration de la société civile d’Arlit à l’occasion de la
marche et meeting du 05 Novembre 2006, A l’intention
d’Areva Nc Niger et ses filiales.
Honorables Députés nationaux,
Monsieur le Préfet du département d’Arlit ;
Monsieur le Maire de la commune urbaine d’Arlit ;
Messieurs les Maires des communes du département ;
Messieurs les Directeurs Areva Nc et filiales au Niger ;
Honorables chefs traditionnels ;
Mesdames et Messieurs les conseillers municipaux ;
Mesdames et Messieurs ;
Distinguées invités ;
Il vous souviendra il y a six mois de cela, le 3 mai 2006, la population d’Arlit était dans la rue pour manifester son mécontentement et sa colère face à la tragédie de l’uranium qui a sévi depuis un demi- siècle dans la région d’Agadez et le département d’Arlit en particulier.
Cette tragédie dont l’auteur et le maître d’œuvre n’est autre que Areva et ses filiales Somaïr et Cominak, n’a pas fini de plonger les populations d’Arlit dans la misère honteuse, l’exclusion, l’injustice, la destruction de l’environnement, le désastre culturel et le chaos social.
Comme vous le savez, depuis la marche de 03 mai 2006, Areva et ses filiales ont considéré que les préoccupations exprimées par la population à travers la société civile, sont des sujets marginaux auxquels il ne faut accorder aucun crédit au risque de compromettre la suprématie d’Areva. En effet, pour mettre fin au débat qui veut traiter des problèmes essentiels tels que : les embauches, l’attribution des marchés, la sous traitance, la protection de l’environnement et les investissements au développement, les dirigeants d’Areva , d’un ton menaçant et irrespectueux, répètent que personne ne peut les obliger à changer leur pratiques.
Voilà une population otage de la richesse de son sous sol.
Voilà la jeunesse victime d’un système de parents amis et connaissance .
Voilà un environnement totalement détruit et saccagé.
Voilà une richesse du sous- sol mise à la disposition d’Areva sans contrepartie aucune.
Voilà une population et sa jeunesse en particulier qui cherchent leur nationalité car tous les nigériens ont droit au travail dans les filiales d’Areva, sauf ceux d’Arlit ou ceux de la région d’Agadez .
Voilà que les dirigeants d’Areva brandissent les questions ethniques alors que tous le système, toutes les directions, toute la hiérarchie dans les filiales d’Areva est construite sur des bases ethniques ; que chacun regarde autour de lui, que chacun s’interroge sur combien des parents il a fait embaucher de manière irrégulière, combien des parents il a propulser dans des hauts postes de responsabilité. Au nom de quelle réglementation cela a-t-il été possible ?
Au moment où la population crie sa misère, les femmes pleurent leurs enfants exclus et abandonnés par le ce système terrible d’Areva, l’uranium se vend très bien dans le monde à 60 000 FCFA /le kilo, celui d’Arlit et du Niger se vend à 23 000 FCFA le kilo. Même à ce prix, la vente de 100 mille tonnes d’uranium est pharaonique et rare sont les calculatrices qui peuvent contenir en chiffre le nombre de milliard de FCFA ( 2 350.109 ). Il est curieux que le Niger reste aujourd’hui dernier au classement des pays malgré l’uranium sorti de ses entrailles. Toute la production des mines en France n’a donné que 70 mille tonnes et ce pays est fier d’avoir sa bombe atomique.
L’année 2006 sera l’année de la 100 000 millième tonne d’uranium extraite à Arlit par Areva et vendu par Areva à Areva. 100 000 tonnes d’uranium, c’est le vieux rêve des enfants européens des années d’après guerre qui en 1958 recherchent dans la région d’Adagez une province uranifère de 100 000 tonnes. C’est aujourd’hui accomplit à Arlit grâce au sacrifice des enfants nigériens, à qui on a détruit l’environnement, briser la jeunesse, détruit la culture, marginalisé dans toutes les affaires de leur terroirs.
Dans moins d’un mois, le 02 décembre 2006, Areva va organiser une fête ici à Arlit pour fêter ce rêve « réalité » de 100 000 t d’uranium pillées. Cette idée diabolique de fêter le pillage est l’œuvre des superman qui ont perdu le sens de l’honneur et de la dignité. La population est invitée à venir s’observer et se faire observer par ses propres « voleurs »d’une part et d’autre part à danser et faire danser leur chameaux et ânes.
La population est obligée de danser, obligée de faire danser ses chameaux et ses ânes parce que tout simplement on l’a affamé, appauvri, clochardisé, exclus et marginalisé pendant tout le temps qu’a duré le pillage.
Au finish pour ce qui ont la « chance » d’être obligé de danser et chanter, il y aura quelques grains de mil ou de riz, un peu du tabac et le vol continu.
Que Dieu pardonne à tous les innocents organisateurs et participants qui ne pourrons sans doute pas résister au Satan.
Le spectacle que nous offre Areva Nc Niger dans les recherches d’uranium d’Imouraren dans la commune rurale de Dannat et Afoudey dans le département de Tchirozerine sont révélateurs de la terreur qui s’en suivra. Au moment où nous parlons, les populations et leurs bétail ont déjà consommés de l’eau contenant de l’uranium dans cette zone parce que Areva leur a livré cette eau sans l’avoir analysée radiologiquement. La recherche minière elle- même s’effectue sans aucun respect des populations. Il faut noter que cette prospection à démarrer sans aucune étude d’impact environnementale. Les animaux sont entrain de courir dans tous les sens à cause des machines et d’innombrables véhicules, tous l’espace pastoral est transformé en trou et dunes jusque dans les cases et les puits pastoraux, en un mot, il s’agit d’une zone pastorale exagérément mécanisée.
Sur le plan de l’emploi, tous les rébus des autres filiales Somaïr et Cominak, qui ont déjà touché des primes de départ sont revenu à Areva Nc Niger, pendant ce temps les enfants de ce terroir sont exclus et ignorés, c’est le partage du gâteau qui recommence.
C’est dans cette atmosphère qu’Areva et ses filiales au Niger décident de tout : qui va danser, qui va chanter, qui va fêter, qui va travailler, qui va déménager sa case, qui va parler, qui va boire de l’uranium.
L’obtention des permis d’exploitation d’Artois pour la Somaïr et Afasto- ouest pour Cominak est un chèque en blanc délivré par le Ministère de l’environnement et de la lutte contre la désertification. Chacune de ces deux filiales d’Areva est entrain de brandir ce permis pour prouver qu’elles ont le droit de tout détruire, de décider de tout, d’importer et de stocker des quantité des matières telles que le soufre, le carbonate, le nitrate et les explosifs dans des proportions dont il faut vérifier la conformité à la réglementation. Un vibrant appel est lancé à l’endroit des autorités compétentes pour mettre fin au stockage sauvages de matières dangereuses en zone industrielle de Somaïr et de Cominak.
Face aux enjeux environnementaux et sécuritaires d’une part et aux enjeux socio-économiques que présente l’extraction de l’uranium, la population, les ONG et les associations n’ont pas le droit de parler du développement durable : c’est cela la devise d’Areva pour exploiter l’uranium Nigérien.
Comme vous le savez, l’argent de l’uranium nigérien ne sert pas au développement, il sert surtout au Niger à entretenir la passivité des consciences et surtout à écraser tous ceux qui osent contredire, critiquer ou revendiquer.
Voilà pourquoi Areva et ses filiales ont méprisé nos préoccupations de :
Recrutement des jeunes du département et de la région.
La question de la sous traitance.
L’enveloppe qui doit être réserver au développement durable chaque année.
L’étude épidémiologique et sanitaire.
La protection de l’environnement.
Le bitumage des routes d’Arlit.
Un périmètre d’irrigation pour résorber le chômage et permettre à la population d’améliorer les conditions alimentaires.
L’attribution des marchés
S’agissant de la fête de la 100 millième tonne d’uranium, elle sera aussi la fête de 100 millions d’arbres détruits, 100 millions de biches, autruches et autres animaux sauvages détruits, 100 000 êtres humains dont la culture et la vie sociale ont été désorganisées, 100 millions de trous et 100 millions de dunes de sable et enfin plus des 100 millions de tonnes d’eau gaspillée. Nos banderoles seront au rendez pour accompagner les fêtards enfin que les images reflètent cette triste réalité. C’est aussi cela que les journalistes de la fête vont découvrir le 02 décembre 2006, si la puissante Areva ne déploie pas sa milice contre nous.
Autrement Areva doit mettre à profit cette 100 millième tonne pour annoncer des beaux projets pour le développement économique et sociale des populations.
Le projet SYSMIN de reforme de hôpitaux SOMAIR et COMINAK est entrain d’être finalisé en cachette par AREVA car c’est la seule autre idée diabolique que ses savants ont trouvé pour se débarrasser d’une population qui devient de plus en plus encombrante pour accéder à cet uranium « banza ».
Hier seulement à l’occasion de l’imminence de la marche de la société civile et à grand frais médiatiques (ORTN / Agadez / Areva), les tirailleurs d’Areva s’embusquent derrière le nettoyage de la principale artère d’Arlit dans un nuage de poussières et l’improvisation de la réception d’un lot de fournitures scolaires dont la moitié sera livrée à la prochaine manifestation de la société civile. Décidément la tricherie est une arme privilégiée par Areva mais ces genres d’improvisations sont loin d’ébranler l’attention et la motivation des populations.
Conséquemment à tout ce qui précède, nous prenons en témoin l’opinion nationale et internationale sur le risque d’installation dans la zone, d’un climat incertain comparable à celui qui sévit dans le delta du Niger au sud Nigeria, nous exhortons les autorités politiques Nigériennes et Françaises, les élus locaux et les chefs traditionnels d’influer de leur pouvoir pour faire fléchir Areva.
Face à cette machine puissante d’Areva et à tous ses bras armés, la population est loin de la résignation et compte confier son sort aussi à la divinité et prier dans toutes les prodigieuses mosquée de l’Aïr et tous les espaces de prière d’Arlit , pour que soient évités et châtiés les différents péchés d’Areva et ses commanditaires.
Vive la société civile.
Vive le Niger.
Ont signé
Pour la section SNEN : Abdourahmane Maouli
ONG Aghirin’man : Almoustapha Alhacen
Association Alhak N’Akal : Boutali Tchiwerin
Union de coopératives agricoles : Abdo Mohamed
Association des sans emploi : Alassane Amri
ONG Agaji : Afizou Hamani
Association CHAT-AHAD : Ahzara Ahme
Emmigraw Enmirda
Rakia Mohamed Moutoulou
Union femmes Union femmes Union femmes
Massu yi dan Allah Tessiwit Ténéré
Madame Almou Fatima Alkabouss Gadodan Biska
Union femmes Union femmes Union femmes
Margassiney Tagaza Sahara
Ramatou Mossi Azara Jalawi Almadinate
Union femmes Union femmes Union femmes
Alessi S.G. Gobé Nyia da Gouri
Taligui Haoua. A Monique
Union femmes Union femmes Union femmes
Macha Allahou Mun Yarda Da Allah Fara’a
Martine Gakassiney Hadjia Saoudé
Union femmes Union femmes Union femmes
Fussa’a Mata Youda Mun tasso da Nyia
Salamatou Atchalla Ramou
Union femmes Union femmes Union femmes
Hamdoullahi Bismilam Bassina
Mamata Gaïchata Delphine
Union femmes Union femmes Union femmes
Walifakay Madawéla Tafagat Hadouar Alheri
Kanen Amina Carré
Cette association merite les encouragement et le soutien de tous les autochtones d'Agadez car c'est pas aujord'hui que ces sociétés sont bien installées dans la region ceux qui les dirigent ne ne sont ni de la region doc aucun pitié pour cette derniére quant aux autochtones le seul profit qu'ils gagnent c'est l'empoisonement de ces dechets de radioactif ;il faut que les choses changent avant que toute la region ne soit pas empoissonnée; cette voix de la creation d'une une association pour trouver des solution à ces problemes elle est la meilleure des voix possibles et surtout renfocez la sensiblisation .
Tanimert
Gamar
pour te donner un peu d'information sur la region,sache que pour la 100000eme tonnes d'uranium exploiter dans la regionnous avons beneficier d'une visite de 2 heures de temps : 30mn a l'areoport d'agadez et 30mn de survol en avion a basse altutude a au dessus d'imouraran et 30 mn a arlit,de la presidente d'areva ANNE LAUVERGEON.et elle a contunuer a niamey pour anoncer des eventuels futures projets d'avenir pour la region d'agadez et le niger.(mais ne nous laissons pas endormir par des paroles ,contunuons la luttes pour atteindrent les actes concrets)
BOUTALI AG TCHIWERIN.
JE TE JOINT UN AUTRE DOCUMENT que nous avons ecrit en 2000 a dabaga
LE REPUBLICAIN DU 20 JUILLET 2000 -PAGE 2 http:// www. republicain-niger. com
Développement : Une réflexion sur la paix
Comment développer leur région dans la paix et la cohésion après cinq années de rébellion armée?
C´est la réflexion faite par les ex-fronts à Dabaga (45 km au nord d´Agades) rencontre de l´unité pour mettre fin au climat de méfiance et de suspicion né d´un conflit fratricide et qui aura fait officiellement 150 morts. En marge de cette rencontre des intellectuels de la région ont publié ce document critique de la situation qui est faite même aujourd´hui aux cadres du département.
Premières rencontres de l'Unité Cinq ans après la signature des accords de paix suite à une rébellion armée dans le Nord du Niger, voilà qu'une initiative est née pour fêter la fin du désarmement de cette rébellion au cours de cet événement nous avons pensé qu'il ne s'agira pas seulement de chanter, danser et se disperser dans la nature. Il s'agira de faire un bilan sérieux et sans complaisance de la situation. Réfléchir sur l'avenir, voir les erreurs et les corriger. C'est pour cette raison que nous saisissons cette occasion pour exprimer nos points de vue avant, pendant et après le conflit armé que la région d'Agadez a vécu, que le Niger entier a vécu.
La rébellion armée
Au moment où cette plaie se cicatrise, ou on parle de réconciliation, il est mal indiqué de s'appesantir sur les actes qui l'ont émaillé dans chaque camp, mais il s'agit de lui donner simplement sa qualification de conflit armé.
A) Avant le conflit armé
Ce conflit armé est né de frustrations, de l'injustice, des exactions de toutes sortes que les différents régimes du Niger faisaient subir à une communauté que la pauvreté et les sécheresses successives ont complètement déboussolées. Au moindre signe de protestation, la répression est brutale, sauvage et inhumaine. Il suffit de réclamer un peu son droit de citoyen, l'homme touareg est jeté en prison, battu, humilié au milieu de sa famille impuissante. Les dirigeants du pays bien que comprenant parfaitement les raisons qui ont amené les hommes et les femmes à prendre les armes contre eux, n'ont trouvé que les mots. " Ils veulent diviser le pays pour le faire comprendre auprès du reste du peuple nigérien et de leurs amis extérieurs qui les écoutent ".
B) Pendant le conflit armé
Les dirigeants du pays ont fait croire au peuple qu'il s'agit d'une poignée d'individus perdus dans le vaste désert et que l'armée nigérienne elle-même trompée dans un premier temps à aller banalement récupérer ou éliminer ces individus perdus. Comme il y a une différence entre la tromperie et la réalité, la douleur des familles de part et d'autre a fini par les convaincre du bon raisonnement de la table de négociations et enfin les accords de paix sont nés les fronts de tel et tel et le total fera la résistance armée. Dans la résistance armée, les divergences entre les hommes qui animent les fronts sont ressorties au grand jour et la communauté a fait les frais d'un conflit. Cependant il n'est jamais tard pour bien faire, les hommes comprennent de mieux en mieux la nécessité de travailler ensemble. De s'atteler aux objectifs qui les ont poussés à prendre les armes pour entrer en rébellion, dans cette paix retrouvée et qu'il faut consolider. La reconstruction de cette région, les libertés d'association, la prise en compte réelle des intérêts de la population dans toutes les décisions les concernant. D'une façon générale on cherchera à Comment développer leur région dans la paix et la cohésion après cinq années de rébellion armée ? C'est la réflexion faite par les ex-fronts à Dabaga (45 km au Nord d'Agadez) rencontre de l'Unité pour mettre fin au climat de méfiance et de suspicion né d'un conflit fratricide et qui a fait officiellement 150 morts. En marge de cette rencontre, des intellectuels de la région ont publié ce document critique de la situation qui est faite même aujourd'hui aux cadres du département. nous impliquer dans toutes les structures modernes de production : mines, projets, défense de notre environnement et de notre culture. Il sera définitivement mis fin à la dictature des fonctionnaires (départementaux ou autres) qui viennent simplement profiter de nos richesses et affichant pour nos populations mépris et arrogance.
Les accords de paix du 24 avril 1995
Ces accords de paix de 1995 et additionnels ont été signés sans doute dans la précipitation pour mettre fin à une douleur tout en sachant que les moyens de leur mise en oeuvre n'existent pas. (Peut-être c'est la paix des braves tout simplement). De façon positive des intégrations dans l'armée, la police, la garde, la douane, les écoles professionnelles et autres. Des chefs de fronts ont occupé et occupent encore des postes ministériels et quelques postes dans l'administration territoriale. De façon négative, nous pensons que les dirigeants politiques du pays utilisent de façon dangereuse toutes les potentialités libérées par un conflit que personne ne souhaite voir revenir.
L'administration dans la région Les partis politiques nés du multipartisme nigérien et les différents pouvoirs issus des élections ont fait du régionalisme un tabou dans l'esprit du peuple (pauvre et ignorant juste un instrument à utiliser au moment des élections). Et chercher à tout prix à tromper l'opinion internationale. Mais dans la pratique des dirigeants cela fait partie de l'art de gouverner le pays. Il suffit qu'un ressortissant d'Agadez parle d'une injustice flagrante pour qu'il soit taxé de régionaliste et souvent menacé. On a tellement entretenu la culture de la peur chez nos populations que personne n'ose s'exprimer devant la plus petite des autorités ni même devant un fonctionnaire parachuté qui peut commettre tous les abus en toute impunité. Ailleurs dans les autres régions chacun fait attention, et dans tous les cas les décisions appartiennent aux gens de la région. On peut dire clairement que la décentralisation est appliquée partout au Niger sauf à Agadez.
On attend encore, on attend toujours. A titre d'exemple le pouvoir dans ces nominations, les partis politiques au pouvoir avant et aujourd'hui et peut être même demain si nous ne faisons rien, ont tendance à mettre de côté les gens de notre région et placer dans toute l'administration des gens des autres régions pour gérer et de quelle façon nos affaires. Comme si au sein de ce vaste et généreux département il n'y en a pas d'hommes capables d'occuper le fauteuil de préfet, sous préfet, secrétaire général de préfecture, directeurs et autres cadres. Même s'il faut récompenser les militants des partis au pouvoir parce qu'ils ont
Haut du doc
amené des électeurs aux partis il faut les récompenser chez eux dans leur région et non les propulser à Agadez au détriment des gens de la région. Cette situation nous frustre à plus d'un titre et est tout simplement inacceptable. Pourquoi seul Agadez est un cas exceptionnel ? Pourquoi Agadez doit tout donner aux autres comme si ses ressortissants n'existent pas et n'ont droit à rien ? Dans la vie moderne et ceci depuis l'indépendance du Niger. Pourquoi seul Agadez doit symboliser l'unité nationale et fait-il l'objet de controverse sur la nigérinité ? En ce moment on parle de l'indivisibilité du Niger pour faire profiter certains, alors même que tous les partis politiques (surtout les grands) sont fondés et dirigés de façon régionale et pour certains même ethnique.
Les richesses régionales, les sociétés minières dans la région d'Agadez
Sources des frustrations et des injustices, des pillages de nos ressources, les accords de paix et additionnels, ont carrément oublié de dire un mot sur les sociétés minières installées dans notre région depuis plusieurs décennies : SOMAIR, COMINAK et SONICHAR. A notre grande surprise ! Chaque nigérien sait aujourd'hui que la générosité dont a fait preuve la région d'Agadez dans le partage des richesses nées de l'uranium et du charbon sur le plan financier et le domaine de l'emploi est tout simplement impensable ailleurs dans les autres régions du Niger. On trouve des ingénieurs, des agents de maîtrise, des ouvriers et même des manoeuvres et gardiens de toutes les régions du Niger. Mais aucun ingénieur de notre région. Aucun ressortissant de notre région n'occupe un poste. Voyez-vous ce qui c'est passé à Tillabéry à propos de l'or, ce qui se dit à Zinder, ce qui a été dit à Diffa à propos du pétrole, ce qui a été fait à Dosso à propos du coton, etc., et pourtant dire la même chose à Agadez dérange les esprits. Depuis trente ans l'uranium a engendré des milliards et des milliards, mais constatez dans quel état sont les écoles, les routes, les dispensaires. Constatez dans quel état de pauvreté et d'exclusion vivent ceux qui habitent les régions, ces villages, ces hameaux. Comment comprendre qu'avec tant de milliards, les autochtones n'ont pas pu avoir droit au moindre litre d'eau potable à boire à plus forte raison abreuver leur bétail. Dans le domaine de l'emploi dans ces sociétés minières, il n'y a aucun ingénieur de la région, une poignée d'agents de maîtrise et environ trois cent ouvriers ressortissants de la région dans les 3 sociétés qui totalisent 2.500 travailleurs soit 12 %. Et pourtant, la région ne manque pas de cadres capables d'être Directeur, Médecin, Chef de secteur et autres ouvriers dans le cadre de l'atteinte de la limite d'âge des anciens. L'histoire retiendra que les quelques ingénieurs de la région qui ont travaillé dans ces sociétés ont été chassés pour complicité avec la rébellion ! Quant aux conventions de longue durée qui sont entrain d'être renouvelées entre les sociétés minières et l'Etat nigérien, il est souhaitable que cette durée ne soit pas le renouvellement du calvaire indescriptible que les trente années d'exploitation d'uranium ont léguées à la région. Aussi, le projet IMOURAREN ne doit pas constituer un laurier pour endormir ceux qui doivent subir les conséquences de sa réalisation dans n'importe quelle condition. C'est dans la prise en compte de cette dure réalité que la consolidation de la paix doit se faire. En conclusion de ce chapitre, il s'agit de dire sans que cela soit interprété comme du régionalisme, ou d'ethnocentrisme (comme à Tillabéry, Dosso, Diffa, Zinder, etc) que la richesse de la région doit servir à son développement et que l'emploi dans l'avenir doit se faire parmi les hommes et les femmes de la région.
Décentralisation
Consacré par les accords de paix en échange du fédéralisme, tant mieux si tout le pays est concerné, mais dans les tentatives de mise en application de cette décentralisation, qui ont échoué, nous nous sommes rendus compte de la réalité suivante : dans chaque région et dans chaque parti politique ne se présente dans les autres régions aux élections que leurs ressortissants, mais pour la région d'Agadez le recours aux mercenaires politiques est très aisé. Une autre dure réalité que les Nigériens savent c'est qu'un ressortissant d'Agadez n'a pas le droit de faire même du " DAKO " (porteur de bagage) dans les autres régions à plus forte raison être député, maire, ou conseiller élu ou éligible. Là aussi, les dirigeants politiques doivent se convaincre que cette pratique n'est pas qualifiée de régionaliste ou ethnocentrique dans les autres régions donc Agadez doit l'appliquer de la même manière. Il n'est pas cohérent de vouloir du fédéralisme pour soit et le transformer en décentralisation pour coloniser de façon moderne les autres.
La communauté
La communauté Touaregue doit s'atteler au travail et se convaincre que le développement à pour moteur les hommes et les femmes de cette communauté, il s'agit donc de réfléchir, de penser, d'initier et de projeter. Les divergences inter-ethniques et inter-claniques doivent être considérées de la nature humaine et cela se trouve dans chaque communauté nigérienne. Quant aux chefs de la résistance armée, compte tenu du rôle qu'ils ont joué et de cette chefferie que l'histoire leur a léguée, ils doivent taire à jamais leurs divergences car leur responsabilité permanente est engagée et la communauté ne cessera jamais à tort ou à raison de les indexer. Au sujet des chefs traditionnels, c'est de leur réhabilitation et de leur prise de conscience aux exigences d'un monde moderne qu'il s'agira, le cadre de leur organisation nationale doit y veuillez. Conclusion La paix et sa consolidation doivent se faire sur des bases saines, concrètes, dans le seul but d'éviter un recommencement dommageable pour tout le pays. La critique et l'autocritique contenu dans ce document ne vise nommément aucun parti politique aucun individu, aucun partenaire, mais s'adresse à la conscience humaine de quelque bord qu'elle soit. Pour finir, il faut se convaincre que la paix est plus difficile à faire que la guerre. L'unité dans la diversité pour la prospérité de toute la nation est un objectif noble qu'il faut atteindre. Très modestement, tel est notre point de vue et notre contribution.
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Haut du doc
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vous n'arreter de pleurnicher votre malheu.....r; vous avez eu l'opportunité en 2000 d' etre les maitres de votre destin.......
on a que ce qu'on merite....
et petit frere l'epoque de se cacher deriere des pseudonyme pour parler est passer,si c'est pour te cacher pour nous donner ton avi ,merci et garde le pour toi,nous ce qu'on veut dire on le dis et on signe par notre vrai nom.
BOUTALI AG TCHIWERIN : :
ton message m'interpelle ! je suis ce sujet avec interet...à l'epoque de tchernobyl, le nuage radioactif ne passer pas les frontières '!) selon les politiques de l'époque...!! mais ce nuage a fait des dégats....j'ai moi meme des amis polonais qui ont perdu un enfant peu de temps après, quand je suis allée les voir chez eux en pologne 6 ans après la catastrophe il me déconseillé toujours de faire boire du lait à ma fille..!!
en corse c'est pareil, beaucoup de gens souffre de cancers de la tyroïde depuis, et ailleurs en france....mais tout ceci nous est bien caché !!!
mais là j'ai honte de ce que fait Areva, et la France....et quand plus tout le monde se tait : je parle des médias, et des politiques qui sont au courant de tout ça mais qui ne bouge pas ! car le dieu "Fric" est en jeu ! et on ne touche pas à ce dieu là !!
oui il faut se mobiliser !!
je suis vraiment touché par votre message et cela merite tous les encouragements.car c'est une cause noble .
j'ai vecu dans la region bien que maintenant je suis etudiant à l'etranger cela ne me laisse pas indifferent.aujourd'hui ce qui est important c'est de mobiliser tout le monde y compris les non touareg de la region car dans un futur proche cela risquerai d'etre un probleme de santé publique si rien n'est fait.
car les soupcons sont enormes .meme si nos autorites ne prennent pas au serieux le probleme une etude scientifiques approfondie est necessaire ,car les cultures agricoles sont proches des mines ,l'eau qu'elle utilise vient en parti des nappes qui sont peut etre souillées ,les poussieres ect......
en fin du courage
ENCORE UNE VICTIME TOUAREGUE
4 Candidats dont un d’Agadez (Recrutement d’un PS à la SOMAIR)
Nom et Prénoms du candidat : MOHAMED ALGABIT AGALI
Date et lieu de naissance : KOURBOUBOU (Agadez)
Profil : Ingénieur Mécanicien (BAC+5)
Nb Années expériences : 5
Mobile : (+227)94844461
Avis de recrutement SOMAIR : SOMAIR cherche un Ingénieur Mécanicien (BAC+5) qui sera le Chef Bureau Méthodes et Etudes avant le 30/11/2006 publié à l’inspection de travail d’Arlit
HISTORIQUE DES ETAPES SUIVIES :
ETAPE 1 :
Compte tenu de la relance des activités dans le secteur minier au Niger et pour devancer les demandes éventuelles en cadres de haut niveau de la SOMAIR, j’ai déposé le 15/11/2006 auprès de la DRH un dossier de candidature. A cette étape je ne suis pas au courant de l’avis de recrutement publié à Arlit.
ETAPE 2 :
Sans que je ne sois mis au courant, mon dossier a été présélectionné et les tests furent programmés le 05/12/2006 sur site à Arlit. La DRH a tout essayé pour me joindre à un numéro que j’avais perdu à la veille de convocation des candidats. Une consultante répondant au nom de Madame ROLAND organisa les tests à mon absence.
ETAPE 3 :
Le 08/12/2006 grâce à un appel hasardé à la SOMAIR Niamey, je suis saisi de l’affaire. Le même jour, un contact fut établi avec la DRH qui se trouvait à Arlit et la date du 20/12/2006 fut retenue pour que je puisse rattrapé les tests à Niamey, avec un autre consultant répondant au nom de Mr CLAUDE. Le 09/12/2006, je reçois un appel inconnu d’Arlit m’informant que la SOMAIR me cherche pour passer un test.
ETAPE 4 :
Le 20/12/2006 la promesse a été tenue, j’ai passé une série de 3 tests avec Mr CLAUDE dans les locaux de la Direction de la SOMAIR Niamey. C’est la phase 1er tour du test.
ETAPE 5 :
Le 07/02/2007, suite aux résultats obtenus à l’issu des tests 1er tour, la DRH m’envoya à Arlit pour un entretien avec le Responsable Technique (Selon elle, cela n’est pas un test mais une prise de contact)
Résultats : LA CANDIDATURE N’A PAS ETE RETENUE A LA DERNIERE MUNITE POUR UNE SEULE RAISON : Mon départ de mon dernier Employeur (Une démission pour des raisons personnelles de SATOM) a remis en cause ma candidature chez SOMAIR, non pas des problèmes de compétences
Fait à Niamey, 03 Mars 2007
suite
ENVERS ET CONTRE TOUT
1. ENVERS TOUT : Mon profil, mes Expériences répondent au Poste d’Ingénieur Mécanicien à la SOMAIR
MA FORMATION
Ecole primaire d’Iférouane (Agadez au Nord Niger)
De 1976 à 1983, Diplôme obtenu : C.F.E.P.D
Collège d’Enseignement Général d’Arlit (Agadez au Nord Niger)
De 1983 à 1987, Diplôme obtenu : B.E.P.C
Lycée Technique de Maradi (Ouest Niger)
De 1987 à 1991, Diplôme obtenu : BAC TECHNIQUE Option : F1
Ecole Nationale d'Ingénieurs de Bamako au Mali
De 1992 à 1998, Diplôme d’INGENIEUR GENIE INDUSTRIEL (Option : Mécanique BAC+5) obtenu en Août 1998 à l’Ecole Nationale d’Ingénieurs (ENI) de Bamako au Mali.
C'est un diplôme d'Ingénieur de Conception (Option : Mécanique) du même niveau académique que le Diplôme d'Etudes Approfondies (DEA) de l'Institut de Formation et de Recherche Appliquée (ISFRA) de France.
MES FORMATIONS SUPLEMENTAIRES
- Diplômé du Groupe JA DELMAS via MANUTENTION AFRICAINE NIGER en Maintenance Matériels BTP et Mines (Moteurs – Transmissions - Hydraulique), formation organisée en Janvier 2000 à Niamey au Niger
- Stage de formation en Alternance en matière de gestion technique matériels sur les Mines de Bauxites de Guinée Conakry (CBG) avec JA DELMAS organisée en Mars 2000 (durée : 3 mois)
- Formation sur l’utilisation des radio de communication CODAN sur support informatique avec SOGEA SATOM à Gouré. (Liaison Base technique – Chantier - Agence) organisée en Mai 2005 sur chantier au Niger
- Formation sur l’utilisation de ET CAT (Electronic Technicien) et SIS CAT (Service Information Système) pour les diagnostics des pannes sur engins CATERPILLAR et recherche des pièces organisée en Juillet 2006 sur chantier au Niger. (Construction de la Route Zinder – Agadez )
MES STAGES PRATIQUES EFFECTUES EN ENTREPRISE
COMINAK (Compagnie Minière d’Akouta) à la fin de la 2ème année universitaire 1993 – 1994
SOMAIR (Société de Mines de l’Air) à la fin de la 3ème année universitaire 1994 - 1995
NIN (Nouvelle Imprimerie du Niger à Niamey) à la fin de la 4ème année universitaire 1995 - 1996
INACOM (Industries Navales et Construction Métallique du Mali) 1997 - 1998
Stage de préparation de mémoire de Fin d’Etudes pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur Génie Industriel (option : Mécanique) Thème du Projet : Conception d’une embarcation métallique fluviale
MES EXPERIENCES PROFESSIONNELLES
Nombre années d’expérience : + de 5 ans
Secteurs d’activité : Mines, Projets Hydrauliques & BTP/Construction
BELKO HYDRAULIQUE/IGN (Octobre 1998 - Juin 1999)
Niamey Niger
Poste : Ingénieur Assistant
MANUTENTION AFRICAINE NIGER (Juillet 1999 - Mai 2000)
Niamey Niger
Poste : Assistant Technique
DARATECH BUREAU ETUDES (Mai 2000 - Janvier 2001)
Niamey Niger
Poste : Ingénieur Assistant
SIC INTERNATIONNAL ENERGIE SOLAIRE (Mars 2001 - Février 2002)
Niamey Niger
Poste : Technicien de Maintenance
SOGEA SATOM NIGER (Avril 2002 - Septembre 2006)
Niamey Niger
Poste : Cadre Matériel sur chantier
MA MOTIVATION : un extrait !
« ……Compte tenu du fait qu’au Niger votre Société a tendance à privilégier les candidatures locales pour ses besoins en personnel dans son souci de continuer à développer un réel et vivant Management des compétences nigériennes pour être réactif à un environnement en perpétuel changement et permettre parallèlement aux ressortissants de la région d’Agadez à participer au développement de la dite région, je souhaite à cette occasion mettre à votre disposition les avantages de mon expérience du terrain, de ma formation technique et universitaire à laquelle s’ajoute des formations supplémentaires dans la domaine du Génie Mécanique (Maintenance, Sécurité, Gestion Technique, Encadrement du personnel ect..) sans oublier l’application et suivi d’une politique de sécurité non négociable, hygiène et respect de l’environnement à chaque échelon du travail. …… »
Envers tout, je disposais de tous les ingrédients m’ayant donné assurance que je suis parti favori par rapport aux autres candidats sans expérience aucune.
2. CONTRE TOUT : Un système de trafic d’influence et de clientélisme politique sans précèdent
Depuis octobre 2000 j’avais déposé plusieurs dossiers de candidatures à la SOMAIR et le 05 septembre 2001 j’avais adressé une lettre à Madame la Présidente COGEMA 2, Rue Paul Dautier 78141 Velizy PARIS en France pour fustiger les méthodes de recrutement affairistes (à l’époque sans aucun appel à candidature officiel ni à l’Inspection de travail d’Arlit, ni dans les journaux) opérés sous nos yeux au nom d’un certain clientélisme politique. Cette méthode fut cultivée par un certain nombre de pseudo-PS, les « ratés » d’Arlit qui s’opposent à tous ceux qui s’intéressent à la SOMAIR tout particulièrement les ressortissants d’Agadez sans une certification parentérale à leurs familles ou groupes politiques.
Ces deux dernières années la SOMAIR lance des avis de recrutement dans les journaux s’il s’agit des postes non gîtés, et les postes de PS gîtés sont par contre diffusés à l’Inspection de Travail d’Arlit (non dans les journaux ! ) où tout le monde sait qu’il sera difficile de trouver les profils recherchés sur place. C’est une façon très intelligente de collecter certains dossiers de parents, amis et connaissances à Niamey et de les faire suivre la procédure de recrutement. En exemple je citerai le Poste d’Ingénieur Mécanicien Chef de Division Gestion des Stocks, le Poste d’Ingénieur Mécanicien Chef de Division Engins et le Poste d’Ingénieur Mécanicien Chef Bureau Méthodes et Etudes qui ont tous été publiés à Arlit seulement et les candidats retenus ont été trouvé à Niamey pour postuler. Un système contre toute attente de notre communauté.
MOHAMED ALGABIT AGHALY
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