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Bonjour, bonsoir chers forumistes. Depuis hier on entend parler d'un second incendie, celui du marché de Zinder. Il aurait été provoqué par celui d'une station d'essence voisine à ce grand marché. Quelqu'un pourrait il confirmer ou démentir cette info dont les média nationaux ne parlent pas? Merci d'avance!

Tiden, cette rumeur est totalement infondée. Je viens de téléphoner à un ami à Zinder, complètement surpris, qui m'a assuré que le marché de Zinder est intact.

Salut,
Il ya pas eu de feu à Zinder . C e tout simplement faux cette info.

Ci-desssous un article concernant l'incendie du marché de Niamey
Edition du Républicain-Niger de Vendredi



vendredi 29 mai 2009 - cferme -

INCENDIE DU GRAND MARCHÉ Des tonnes de marchandises parties en fumée
Un incendie d’une rare violence s’est déclaré hier soir, vers 14 heures 50 minutes, dans le grand marché de Niamey, l’un des plus important centre économique de la capitale. C’est seulement vers 18 heures que les pompiers ont pu venir à bout des flammes.

Une fumée noire se dégageait des entrailles du marché toute la soirée. Le feu a pris dans le quartier des bouchers, côté nord, avant de gagner du terrain de façon spectaculaire. Le branle bas était général. Les gens couraient dans tous les sens certains, portant des marchandises sur la tête. Les forces de l’ordre avaient de la peine à contenir la foule de curieux. Des clameurs fusent de partout.

Les dégâts sont énormes. Ils sont évalués à des centaines de millions de francs CFA. C’est tout un quartier du marché que les flammes ont détruit. On dénombre plusieurs blessés.

Les forces de l’ordre et les sapeurs pompiers sont sur les lieux pour sécuriser et éteindre les flammes quelques minutes après la déclaration de l’incendie. Quant aux soldats du feu, ils ont eu beaucoup de problèmes pour circonscrire l’incendie à cause des difficultés d’accès aux bouches d’incendie. Il a fallu forcer le passage parce qu’il n’en existe pas. Les commerçants se sont installés jusque dans les allées.

On ignore encore les causes du sinistre, mais des spéculations vont bon train, selon des personnes rencontrées sur place. On ne peut accuser personne pour l’instant, indique un autre.

Cheffou Amadou, président du Conseil économique social et culturel, présent sur les lieux a déclaré que c’est un désastre car c’est le cœur de l’économie de Niamey et même du Niger qui est touché. Il faut, a-t-il ajouté, être vigilent sur la fluidité pour que cela ne se reproduise plus jamais. Le marché c’est quelque chose qui vit et qu’il faut par conséquent surveiller, a-t-il conclu.

C’est pour la 2èmefois que ce marché, fleuron de l’économie nationale, est ravagé par les flammes. La 1èrefois c’était en 1984. Les pertes à l’époque étaient énormes. Certaines familles ne se sont jamais remises de ce drame. Malheureusement, aucun marché du pays n’est aujourd’hui à l’abri de ce genre de sinistre. Cette situation déplorable est due première-ment au laxisme des autorités communales quant au respect des règles d’occupation des marchés. Du fait de leur incompétence, elles entretiennent des rapports de complaisance avec certains commerçants qui font que les gens s’installent de manière anarchique dans les marchés. Du coup, les couloirs de passage aménagés pour les pompiers en cas de sinistre sont obstrués. Deuxièmement, il y a la démission des pouvoirs publics quant à leur responsabilité de veiller sur l’ensemble des secteurs de la vie socio-économique. Aussi, les services de l’Etat telle la Nigelec doit avoir une éthique dans la fourniture du courant électrique. Les installations anarchiques ne doivent en aucun cas bénéficier de fourniture électrique. En somme, chacun doit convenablement remplir sa mission. Si cela avait été respecté, il n’y aurait peut-être pas autant de dégâts. A quoi sert finalement de s’endetter à hauteur de plusieurs milliards de francs pour construire des marchés modernes quand on n’a pas les capacités de le mettre à l’abri de ce genre de fléau ?

Les autorités communales doivent tout simplement être démis de leurs fonction devant à ce manquement grave.

H. Adamou