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je viens de decouvrir un site sur la poesie touaregue,tres interessant.le poete en question est Malien,Soueloum Ag Diagho.
J'aimerai savoir s'il existe d'autres sites du meme genre....je sais que les touaregs ont de tres grands poetes depuis la nuit des temps,mais toute cette poesie,contes,legendes autour du feu sont-elles transcrites quelques part ??
je me suis permis de piquer un proverbe pour vous :http://users.swing.be/swelum
Afel kai taraha tamtut massina da yeriq
Si la femme t’aime, Dieu aussi t’aime
http://users.swing.be/swelum/Photos/tente_02.jpg
Ma ti tiwim talyat ta lashat isaghnas
http://users.swing.be/swelum/Photos/tente_02.jpg
tigat ifaqqan in tawshem tiklat daw tabsiq tiksat?
Olan isaktan
Alwaq as tidu
tafuk ger sulan
http://www.moula-moula.de/nigerfruehling/ghoumour/ortn9/p4.19.jpg”
Taqal aglmam dagh sassin Harwan
Win tulmin d-inyal
ilke ghagdou tamti as tirza alamana.
edag wataha ayé waqhass fel alim nak.
arwadas ki tara iyat mo tolghat douwoul nak
timalak taranak, behou adak titagou
de dintigmada ehan kaï wourdis tillé inzad
zoun nataya batfan dou wouli yissanbag
yibad yara ajawou essak
tissartaye bararan tahlik dal harama
adjifo angaloz nak yigmad adaragan yissanan douwrat
yimal ta da tamtit:
" yissiwakam Allah eguim nalaghanat...
Je n'ai pas de traduction sous la main, mais il y a une qui a été publiée. Ce poème est en fait, à quelques mots près, un fragment d'un poème composé par le grand poète Kourman ag-Elselisu, mort en 1989. Quelques-uns de ses poèmes ont été transcrits et traduits dans le livre suivant:
M. Albaka et D. Casajus, Poésies et chants touaregs de l’Ayr, Paris, L’Harmattan, 1992. Je ne sais plus à quelle page se trouve le passage en question, mais comme les vers de Kourman y sont numérotés, c'est facile à retrouver: il s'agit des vers 235 et suivants, dans le poème 4. Le texte français est donné en début de livre., le touareg ensuite.
ilke ghagdou tamti as tirza alamana.
edag wataha ayé waqhass fel alim nak.
arwadas ki tara iyat mo tolghat douwoul nak
timalak taranak, behou adak titagou
de dintigmada ehan kaï wourdis tillé inzad
zoun nataya batfan dou wouli yissanbag
yibad yara ajawou essak
tissartaye bararan tahlik dal harama
adjifo angaloz nak yigmad adaragan yissanan douwrat
yimal ta da tamtit:
" yissiwakam Allah eguim nalaghanat...”
Ce poète semble avoir été déçu par les femmes pour s'en prendre a elles de cette manière. je n'ai pas tout compris en resumé il veut dire:
"je hais la femme qui trompe" "éloigne toi d'elle à dos de ton chameau" "quand elle t'aime ne t'engage pas trop avec elle" "Quoi qu'elle te dise, elle ment" "dès que tu quittes chez toi, il n y a plus rien qui t'appartient(sous entendu même elle ta femme)" "comme si tu laisses une hyène dans un troupeau de chèvres... "
J'ai pas compris la suite. evidemment c'est une traduction approximative
Taginat tifira
Isimadagh Iblis
Igid anasekha
Inni amidinin
Nin Kay wir tigira?
Ta wir ki nara ayet
Arat way da turna
Ayimar nahan net
Ma turbe du muza
Essissilki an man taghassart nalili
Arrivé au bivouac
Coulait la poésie.
Satan m'approcha
Et m'apostropha
<<Laisse celle,
Qui ne t'aime pas;
Laisse chez elle,
N'y passe pas.
De la maltraitance
Déshonore
Le noble.>>
Ps:Tentative de traduction improvisée en un temps limité donc imparfaite.
ilke ghagdou tamti as tirza alamana.
edag wataha ayé waqhass fel alim nak.
arwadas ki tara iyat mo tolghat douwoul nak
timalak taranak, behou adak titagou
de dintigmada ehan kaï wourdis tillé inzad
zoun nataya batfan dou wouli yissanbag
yibad yara ajawou essak
tissartaye bararan tahlik dal harama
adjifo angaloz nak yigmad adaragan yissanan douwrat
yimal ta da tamtit:
" yissiwakam Allah eguim nalaghanat...”
tentative de traduction des conseils de cet "assakabar" qui s'y connaît apparemment bien dans le genre féminin :
Je mesestime la femme quand elle trahit
Laisse-lui sa tente, fuis sur ton méhari
Et encore si une (femme) t"aime, évite qu'elle s'enracine dans ton coeur
Autant elle te dis tout son amour (pour toi), autant elle te dit de mensonges
Il suffit que tu sortes de la tente pour que tu perdes tous tes droits
C'est comme si tu laisses un hyène parmi les chèvres : elle (la hyène) les terrasse, dépèce, etc...
Elle (la femme) te fera une tripotée d'enfants légitimes et illégitmes
Et au petit matin, ton ange, témoin privilégié de cette supercherie
Dira "cette femme-ci, que dieu te maudisse mille dois".
Excusez, je ne suis pas très inspiré ce soir. Le thé de "Tizart" n'était pas un vrai 4011.
Alkher fellawan
Tarha nam s ossid
Adewi d'ulhin
Ad issis ashni
Azar rin ulhin
Tanhayam talyat
Tigat ifaqqan
In tawshem tiklat
Daw tabsaq taksat
Anharan win nam
Olan issikta
Alwaq as tidu
Tufuk ger sulan
Tarha nam Mina
Taqal agalmam
Dagh sasin harwan
Win talmin d-inyal
Ton amour est en moi.
Il serre mon coeur,
M'émoit.
Auriez vous aperçu
Une fille ressemblant,
A une biche paturant
Sous un arbiste verdoyant?
Tes paupières
Rappellent
Le féerique instant
Du soleil couchant.
Ton amour Mina,
Est comme l'autre mare,
Intarrissable,
Ou s'abrevent troupeaux
D'autriches et chamelles
NB:Ce morceau est chanté par les guitaristes touareg.Il fait parti de la poésie touareg moderne.L'histoire dit qu'il serait écrit par une femme touareg mariée par un occidental et qui l'aurait remis à son jeune frère guitariste nigero malien résident à Niamey.Ce dernier par sa voix en a fait l'hymne de la femme touareg. Un véritable chez d'oeuvre.
Merci
Takmiwan dagh man tarhinam
I ga di kul taqimam
Taflam dat a wa di gan.
Takmiwan takman shatmawan
D-alyad iwan d-amgharan.
Lan iwatyan tatassam
War tassenam s-awahan
Insad adghagh fel-awan
Har samid ashnin nawan.
Nak war tanagh ayaffaran,
Ganaqan sulhin iglayan,
Taslam dat awal igan.
Tinariwin
Si sensibles vous etiez,
Vous vous serez soulevés,
Contre ce sort qu'on vous fait.
Vous sentirez la douleur,
Et la souffrance de vos soeurs,
D'enfants et vieillards en pleurs.
Vous semblez endormis,
Insouciants d'une force,
Qui vous oprime vous écrase,
Vous empeche de respirer.
Ici,des mots concrets,
Venant d'un coeur engagé,
Qui vous dit la vérité.
Tellement bien traduit ce poème.
souvent les jeunes n'écoutent pas les paroles...
S'il vous plaît pouvez vous nous traduire "Chat boughassa"?
A très bientot.
Porte toi bien.
Porte toi bien.”
Salut mes frères,
Je n'ai pas tout le texte de "chat Boughessa" par coeur mais voici quelques vers que Ahmad essaiera de traduire.
war-te aslinat shat boughessa
As n'ga darba iyyat nigla
Awa meddan toya aljabha
Takkilftan alqadiya
Je vous propose enfin un petit extrait d'une chanson ... d'amour :
imidiwan win kel Hoggar
Hawan tilghugh taggat lakhbar
tarha n-Iblis war-li issifran
Ere tarhed ofad-issan
War ghishid I-man a arhan
khubba mazzawar ya annas takhramt !
talyad tat gat i-alyad tidlamt
As hid timmar tadew d-annar
as nimkhatar har bas nissan
dihad tilla tarha d-uksan
innegh i-ulhin kay as ghaltan
hi isseswan efew erghan
les mots lakhbar, khubba, mazzawar, annas, annar et ghaltan sont des mots arabes qui veulent resprectivement dire : nouvelles, amour, dénaturé, gens, feu, fautif (ou "dans l'erreur").
Merci
P.S : je connais pas mal d'anciennes chansons que les jeunes d'aujourd'hui ne savent plus chanter. Au besoin, je partagerai ces petites perles avec ceux qui le désirent.
Ben vous oubliez l'une des meilleures chansons d'amour touaregue :
"haneynat kam tchitawen" surtout que les vers de cette chanson sont d'une extreme beaute...!!!
et aussi la fameuse " timidiwen tin hinnoya" d'Abdallah.....juste pour dire que notre musique reste a exploiter...!!!
quelqu'un pourrait-il m'aider avec des mp3 touaregs,les vieilles chansons comme celles que je viens de citer...
J'ai qq mp3 que je pourrais partager sur simple demande (tinariwen,abdallah....)
ar assaghat
Ashamour je devrait avoir une traduction hyperintéressante de TETAWIN fruit d'un travail de Moussa Ag Alekou.Je fouillerai si je la trouve je la publierai à defaut j'essayerai une tentative.Toujours est t'il qu'on peut pas traduire ce morceau mieux que Moussa.D'ailleurs si quelqu'un peut le joindre qu'il le convainc à partager cette traduction avec le grand public et bien d'autres travaux qu'il a en sa possession si bien il accepte.
Ashamour je devrait avoir une traduction hyperintéressante de TETAWIN fruit d'un travail de Moussa Ag Alekou.Je fouillerai si je la trouve je la publierai à defaut j'essayerai une tentative.Toujours est t'il qu'on peut pas traduire ce morceau mieux que Moussa.D'ailleurs si quelqu'un peut le joindre qu'il le convainc à partager cette traduction avec le grand public et bien d'autres travaux qu'il a en sa possession si bien il accepte.”
Bonjour Elhaji,
Voici un morceau d'archives que je vous laisse méditer.
je crois qu'il a été composé au milieu des années 80 par le premier noyeau de Tinariwen
imidiwan ittus ohar
ayat fell-i iyat tidhar
d-Iyat tohar
awa taggagh-i man-in
in ger-id man-in
nak d-azikka nin
har nas aYallah nin
igdas gherid tissanam
s-igegh i-attawra ittus oghadan
ayat fell-i igut n-inna
Di-tiruwan almussiba
ger ayitma
.......
Pour Ashamur, savoure ces vers de abadallah hassan
Imidiwan nin a-hi tifhumam
war ginnet a-ishlan
faw dagh a-hid ohazan
talyat ghagallat ad-anmadllagh
tiggad war taghel ilkam d-aswudagh
i-tat d-ikta ulhin
hi-annu ibdid tikyidagh
awughak as bahu
annagh-as har ilmidagh
kawal inzad net
olha d-anat innet
tamadrit war ha
assoleq tat dagh adu
d'imaran okay
assolegh ashil innet
d-alkad iwar magrad net
(je ne suis sûr d'avoir respecté l'odre des vers... mais l'essentiel est là..)
har akal
Assalek
Encore Merci.
Je ne trouve plus moussa ag Elekou à Agadez. quelqu'un peu m'aider avec son adresse?
pourriez-vous traduire cette phrase que j'ai trouvé sur ce site:
tinhayam talyat
tigat ifaqqan in tawshem tiklat daw tabsiq tiksat?
je m'interesse particulièrement au mot 'tiklat'. je pense que c'est un nom féminin au pluriel ( le morphème du féminin -at) mais son sens m'est complètement étranger.
merci.
Yikla veut dire faire la sieste, se reposer (masculin).
Tanimert
"tiklat" peut vouloir dire "relaxer" ou "chilling" en anglais et pour le reste (tinhayam talyat
tigat ifaqqan in tawshem tiklat daw tabsiq tiksat? )
voici la traduction : Avez-vous apercu une fille avec des traits de biche se reposant(pour digerer je suppose) sous "tabsiq"(un arbuste) et 'Tiksat" veut dire rayonant de vie comme les arbustes du tenere en saison de pluie...!!!
Enfin c'est a peu pres ca.
Bon,ceci n'est qu'une traduction superficielle,car c'est toujours ainsi.Par exemple,"biche" peut vouloir dire "la beaute" ou plutot "la grace". La reference a l'arbuste suggere que c'est une fille bien nourrie et epanouie physiquement...!!!
tanimert
j'avais voulu vous envoyer des photos de la plaine de Talak ( à coté de Gougaram mais je n'arrive pas. Elles sont trop lourdes semble t- il. Pouvez vous m'aider à les envoyer autrement?
Enfin quelques vers de circonstance pour ce que je viens de voir de retour d'Iferouane la semaine dernière.
Ayikna emilin tarna ayahoran ad godan
As tigag tagot tisam tizar tizihaz detab
tokay di tihinagnag tichola facko dadghagh
detchila eghazar yirad yissimbaigh iyan zawzaw
kaninen tamat dasligh...
Traduction
Est digne de louange tous ce que Dieu fait
quand s'alourdi le nuage et s'apprete à "exploser"
passant en revue (en arrosant)terres et montagnes
toiletant tout oued pour redevenir vers de paturage
de "tamat et d'asligh"...
NB: le mot tamat veut dire acacia ehrenbergiana paturage aérien trèqs appeté et asligh ???
Pour le reste nous avons de ces artistes chez nous...et le truc c'est que ya beaucoup de chansons qui restent inconnues...
J'aime bien les vieilles chansons composees par les filles de toudou en tamasheck genre "intchignawen" et tout le reste...
amikhar tachote tmoust !!!amen
ar assaghat
je ne parlais pas d'un webhosting mais plutot les poster directement sur le site a la page http://www.club-des-voyages.com/niger/albums/photos.html
Il disait qu'elle sont trop lourdes,alors je me suis dis qu'il faudrait juste changer de format et les poster.. est-ce possible de le faire ??
ar assaghat
mais bon, bienévidemment c'est possible de les réduire... les logiciels qui permettent cela sont assez nombreux, même parmi les "gratuits" ...
Photofiltre par exemple...
Aghora-wa nak da amagar. je suis dans un pays au relief aussi escarpé que celui de nos belles montagnes de l'AÏR. mais ici il y a la foêt et de grosses vaches laitières. En somme tout le contraire de la disette qui afflige les nôtres en ce moment.
Pour que vous ne pensiez que je vous ai oubliés, toi amagar, adamoussa et tous les agadez-niger-forumistes, je vous dédie ces vers :
ahulagh-in akal in akal
dagh-hin oyegh shatma nin
Oyegh-in das tarha nin
.....
kel tamasheq mad-tolaham
edag-id tillam kittuq-awan
Ehad-wa nirtay duwan
war-tilla uksan ger nagh duwan
.......
Assahra dish akal nanagh
id inta a-yha atkol nanagh....
A bientôt mes frères et donnez-moi des nouvelles de la pluie.
Assalek
Ayikna emilin tarna ayahoran ad godan
As tigag tagot tisam tizar tizihaz detab
tokay di tihinagnag tichola facko dadghagh
detchila eghazar yirad yissimbaigh iyan zawzaw
kaninen tamat dasligh...
Traduction
Est digne de louange tous ce que Dieu fait
quand s'alourdi le nuage et s'apprete à "exploser"
passant en revue (en arrosant)terres et montagnes
toiletant tout oued pour redevenir vers de paturage
de "tamat et d'asligh"...
NB: le mot tamat veut dire acacia ehrenbergiana paturage aérien trèqs appeté et asligh ???”
Bonjour Assalek
Nous ne t'oublions pas. Les nouvelles de la pluie: il pleut rarement ces derniers jours sur Agadez et les environs. Cependant le Telwa a coulé ce samedi 23 juillet 2005. Il a certainement plu loin en amont. D'une manière générale la situation est acceptable. Il pleu beaucoup dans la partie sud du pays, dans les régions productrices du mil. J'ai constaté cependant que le mil grandit mal dans la region de Tahoua autour de toudoun Fama, la forêt de Guidan Ahmoudou, Wajé, adarnagar etc. je ne sais pas ce qui est à la base de ce nanisme car le mil depasse à peine la chaville d'un adolescent. La mare de Tabalak est pleine. Le pâturage est quasi inexistant dans la zone allant de juste nord Abalak à agabargabar. La zone d'Ingall a été bien arrosé le marcradi 20 juillet 2005 avec écoulement du Kori Ingall. La mare de Teguirwit est pleine aussi avec des très beaux endroits pour faire un pic nik vers 45 Km d'agadez sur la route de Tahoua. Pour la reste voir mon intervention sur la question des éleveurs, reconstitution du cheptel. Je parlais d'une zone que Assalek aime et connais beaucoup, celle de Tiguidit, Fima, ashihar...
tanimert tagget
har assaghat
Bonjour Assalek
Nous ne t'oublions pas. Les nouvelles de la pluie: il pleut rarement ces derniers jours sur Agadez et les environs. Cependant le Telwa a coulé ce samedi 23 juillet 2005. Il a certainement plu loin en amont. D'une manière générale la situation est acceptable. Il pleu beaucoup dans la partie sud du pays, dans les régions productrices du mil. J'ai constaté cependant que le mil grandit mal dans la region de Tahoua autour de toudoun Fama, la forêt de Guidan Ahmoudou, Wajé, adarnagar etc. je ne sais pas ce qui est à la base de ce nanisme car le mil depasse à peine la chaville d'un adolescent. La mare de Tabalak est pleine. Le pâturage est quasi inexistant dans la zone allant de juste nord Abalak à agabargabar. La zone d'Ingall a été bien arrosé le marcradi 20 juillet 2005 avec écoulement du Kori Ingall. La mare de Teguirwit est pleine aussi avec des très beaux endroits pour faire un pic nik vers 45 Km d'agadez sur la route de Tahoua. Pour la reste voir mon intervention sur la question des éleveurs, reconstitution du cheptel. Je parlais d'une zone que Assalek aime et connais beaucoup, celle de Tiguidit, Fima, ashihar...”
Bas tassijagham;
De taqqal tamust
A ya mizayan.
Nakanid ghali
Iyan ishighal
Nohar ihanan
Nohar ishaghal
Ak iyan dawan
Igla nitafan
Ayatma nasan
Dar anikhdaman
Itara da wan
Ahin tigazam
Anmanak nawan a yassijalan
Aghregh emili
Yalla maqqaran
A taqal tamust ayimiqqalan
Il n'est plus de fièrté
Mes amis vous le savez
La nation est divisée.
Nous depuis
Faisons du devoir fi
Chacun dans son coin
Vaque en ses occupations
Faire du mal aux siens.
Vous revoir unis travailler
Tel est le souhait.
Ma seul prière
Seigneur fais
La nation se retrouver.
Alhassane Hasso Akotey
Cette chanson Hasso l'aurait composée lors des troubles internes à la résistance touareg du Niger(1991 1995).En effet à près une succession des des trèves entre rebelles et l'armée des dissension ont éclaté au scène de la résistance.Le celle front uni FLAA éclata et donna naissance à une dizaine des fronts qui ont failli regler certains de leurs conflits internes par les armes.
ça me fait plaisir de te lire et surtout de savourer les vers de notre ami Hasso. dans le même registre, je me permets de partager avec toi ces mots de Abadallah qui datent si ma mémoire est bonne des années 92 - 93.
Tebdaddawt raqqis tartit tassohat
Ere war narha agnas almid s-aggorat
bas t-illa tarha bas t-illa taflist
Arug hin tossed hak itwunnu inkish dis
Inkaran sikyar inkar anmintich
fell as indid d-ossa ad nimnukil dis...
La séparation est facile, l'union est difficle
Que celui qui n'aime pas son frère sache qu'il est fou ....
Walashak awalan diza tchidit.
Tanemert nak hulin Assalekh.
Merci beaucoup Assalekh pour ces savoureux vers
Atti va bien il est toujours à Niamey
Makha est à Tchiro et moussa à Agadez
Alhassan est encore en France jusqu'au 27 fevrier
Atti m'a dit qu'il commençait à faire chaud au Niger et bie en Fance il fait encore tres froid et de belles gelées
J'ai regardé le documentaire"Mariage touareg" j'ai apprécié c'est très beau un moment je me suis évadée
Donne moi de tesnouvelles STP
suis inquiète
Marie
Ahmad
tekle tan hkahkar ague, wour azozara awalin
a din n afaga s sahnass, ishkan magina zadnin
na nashin mananganam, tofa illetan n zarnin
je t'invite à savouver ces vers de Kourmann :
"Awal way-za Tidit, adnet surif-i-du
Tara a yamosan azuf, tirmad as tinaqqu
Tashola bararan d-imgharan wala eshlu
Umma ni nak aré, kud tiggaz wala anu
Wan laghlagh s-ader net, teraw dis tazori
yillinfat mallulan fell ammut karimtchu
orgazant dis tizirdam tanaghwat tighaggu
a-zes tatifa ehad naddamdam dagh iri
nissighliy d-afus-in ger jiran d-arori
ammos nidraw ehad way inkida-za a-aré".
traduction :
Ce propos-ci est la vérité, pardonnez-moi,
L'amour est un fléau extrêment mortel,
Qui n'épargne ni les vielilards, ni les enfants, ni l'éphèbe,
Celle que j'aime moi, même si elle est dans le puits,
De Laghlagh au fond duquel la hyène a mis bas,
Plein à ras bord de serpents grouillants
Dans lequel pillulent des scorpions et râle le boa,
J'y pénetrerai en pleine nuit, et embrasserai son cou
j'enlacerai ma main entre ses épaules et son dos
Si nous devrions périr ensemble cette nuit, tel est mon désir".
La traduction est approximative. Il y a une traduction faite dans un livre intitulé "Poèmes touaregs de l'Aïr" édité par l'Association pour la Promotion des Tifinagh en 2006. Voir les pages 44 à 47.
"Qui assure que la lumière et l'ombre ne parlent pas ?
Ceux-là seuls qui ne comprennent pas le langage du jour et de la nuit"
Le Père Charles disait :
"C'est le silence qui, sur la terre, à la plus belle voix pour nous parler"
"Et moi, Dâssine, je dis : L'eau elle-même sait nous dire : "Je t'aime, en posant sur nos lèvres le meilleur des baisers"
Il dessina sur la surface plane un petit cercle,
puis un cercle plus grand,
à l'intérieur duquel il traça plusieurs circonférences.
- Lorsque tu marches dans le désert,
reprit-il en pointant son doigt sur le petit cercle,
tu rencontres souvent des ossements.
Certains viennent des temps reculés,
quand les Hommes d'Hier habitaient ce monde.
De loin, quand on aperçoit ces gros cailloux blancs,
personne n'imagine qu'ils étaient entourés de chair
et qu'ils portaient un animal.
C'est cela le grand mouvement de la vie,
le passage de la chair à la pierre et au sable.
L'Homme Bleu planta son doigt au centre du petit cercle.
- Ce n'est pas de cela que je voulais te parler,
mais seulement te dire que quand un animal
ou un homme s'éloigne des autres,
il devient une proie
et bientôt son corps est comme un tas de pierres sèches.
Les rapaces ont nettoyé sa charogne
jusqu'au dernier morceau de chair.
Quand les hommes ne sont pas rassemblés
dans une famille, un clan, une tribu, un peuple,
ils sont perdus.
De son doigt, il montra le grand cercle.
- Les voilà ensemble, dit-il.
Si un jour, demain ou un autre jour, à ton prochain voyage,
si tu sens le besoin de revenir ...
Il s'interrompit.
- Car on éprouve toujours le désir de retrouver le désert.
On a eu les lèvres éclatées,
les orteils déchirés par la poussière tranchante,
les talons percés de plaies,
on a dormi recroquevillé.
Mais celui qui est venu n'oublie pas.
Il s'est couché sous les étoiles,
et elles ne brillent jamais plus fort qu'au-dessus du désert.
La nuit n'est nulle part aussi noire et aussi brillante,
et c'est ici que tu entends le silence.
Le désert est le seul lieu du monde
où l'on reste propre sans se laver,
et cela des mois durant.
Le vent et le sable nettoient jusqu'à l'os.
Ils arrachent la peau.
Ils laissent l'homme nu, comme écorché.
Ou son âme est forte,
et il ose regarder ce qu'il est,
ou bien il se lamente.
Il parle et sa bouche devient sèche.
Les puits sont loin.
Alors, il court, seul.
Il abandonne les siens,
et les rapaces commencent à le suivre.
D'abord ils volent très haut, autour de lui,
puis, au fur et à mesure que son allure faiblit,
ils se rapprochent.
Et quand il tombe, ils sont là,
à battre des ailes et à crier autour.
Bientôt, ils se posent sur ses épaules
et commencent à le picorer,
crevant ses yeux à coups de bec,
enfonçant leurs serres dans la peau.
Il avait en parlant éloigné son doigt du grand cercle.
- Toi et les tiens, vous êtes comme cet homme-là.
Dans vos pays,
l'eau coule comme si les sources ne pouvaient jamais se tarir.
Vous ne pouvez rester une heure sans vous laver.
Et vous êtes sales.
L'air que vous respirez apparemment ne brûle pas la peau.
Et pourtant il y a sur votre visage et sur vos mains,
à l'intérieur de votre corps,
une couche noire,
et c'est pour cela qu'il vous faut de l'eau.
L'Homme Bleu se frotta les mains, comme s'il les lavait.
- Mais vos mains restent couvertes de cette couche noire,
même quand votre peau semble blanche.
Ici, celui qui croit aux apparences meurt.
Celui qui ne marche pas aux côtés des autres devient charogne.
Celui qui ne prête pas sa main pour aider l'autre
se condamne à ne pas être secouru.
Et chacun sait qu'il aura un jour besoin de quelqu'un.
L'Homme Bleu secoua la tête,
ce qu'il ne faisait que rarement
tant il était économe de chacun de ses gestes,
de chaque mouvement de son corps.
- Ici, tu apprends que la solitude est la pire condamnation
dont on puisse accabler un homme.
Elle le conduit à la mort.
Toi et les tiens, vous croyez pouvoir agir seul,
comme des dieux.
C'est pour cela que vous ne priez plus ensemble
et que les lieux où jadis vous honoriez Dieu sont vides,
comme des puits ou des forts abandonnés.
L'Homme Bleu ouvrit les mains,
montrant ses paumes dont la peau était claire,
presque rose.
- Vous avez oublié que l'homme n'est pas Dieu, dit-il,
et qu'il est perdu s'il croit qu'il en a les pouvoirs.
Il montra à nouveau toutes les petites circonférences
que le grand cercle contenait.
- Si un jour, demain ou un autre jour, reprit-il, tu vas dans une oasis,
tu verras les troupeaux rassemblés.
Ils viennent là pour s'abreuver.
Le sable est recouvert par une couche épaisse
de tout ce que les animaux rejettent,
puis piétinent en se pressant les uns contre les autres pour boire.
Chaque animal est au côté de son semblable.
Les vaches des tribus peules vont ensemble à l'abreuvoir.
Et il en est de même des moutons,
des chèvres ou des chameaux.
Les animaux de chaque espèce restent entre eux.
Il posa la main sur sa poitrine.
- L'homme est différent, continua-t-il.
Tu es ici avec nous, toi qui viens d'ailleurs.
Mais crois-tu que tu puisses devenir un homme du désert ?
Tu as une âme qui est à toi
et qui, depuis les Hommes d'Hier de ton monde,
a été sculptée jour après jour.
Si tu y renonces,
si tu crois pouvoir changer d'âme
comme on change de voile de front et de bouche,
tu te trompes.
Il faudra que le vent transforme en sable
toutes les montagnes de l'Aïr, du Tassili ou du Hoggar,
pour que les hommes aient oublié ce qu'ils sont,
et appartiennent au même troupeau.
Celui qui renonce à sa mémoire aujourd'hui
n'est plus rien qu'un homme seul et perdu.
Le serpent n'est pas une autruche,
et tu n'es pas un homme du désert ...
L'Homme Bleu effaça les cercles sur le sable.
Il se redressa. Le vent avait cessé de souffler.
D'un mouvement lent, il rejeta les pans de la tente,
et le froid vif se glissa sous le toit.
- Le vent s'est enfui, mais le froid demeure, dit l'Homme Bleu.
Dehors, dans la voûte noire du ciel,
les grandes traînées blanchâtres
constituées d'étoiles innombrables partageaient la nuit.
- C'est la grande caravane, indiqua l'Homme Bleu en les désignant.
Celui qui les a créées a donné aux hommes
le moyen de trouver leur chemin.
Il s'assit sur le sable, traça du bout du doigt
une longue ligne droite.
- Si tu ne retiens de ma parole que quelques mots, dit-il,
que ce soient ceux-ci :
"Marche en avant de toi-même,
comme le premier chameau de la caravane".
Tara a yamosan azuf, tirmad as tinaqqu
Tashola bararan d-imgharan wala eshlu
Umma ni nak aré, kud tiggaz wala anu
Wan laghlagh s-ader net, teraw dis tazori
yillinfat mallulan fell ammut karimtchu
orgazant dis tizirdam tanaghwat tighaggu
a-zes tatifa ehad naddamdam dagh iri
nissighliy d-afus-in ger jiran d-arori
ammos nidraw ehad way inkida-za a-aré".
traduction :
La traduction est approximative. Il y a une traduction faite dans un livre intitulé "Poèmes touaregs de l'Aïr" édité par l'Association pour la Promotion des Tifinagh en 2006. Voir les pages 44 à 47.”
bonjour a vous poetes touaregs !
c'est tres interressant de vous lire et je suis sous le charme de votre poesie !
ou puis je trouver le livre que vous citez ? sachant que je suis en france et n'aurait l'occasion d'aller a Agadez que l'an prochain (en 2007)
je suis egalement sous le charme de votre musique : j'ecoute Tinariwen, Hasso et Mouma a longueur de journee en travaillant, et ce bien que je ne comprenne pas les paroles des chansons....
tanimert
Chris
Mariama tagelaggalt, taghat tan affelanan,
Tashwaat war tat togher tesse,
Aregh tat tanayam, ezel wan amud,
Taghma anala ibazan
Telsha aftek n aleshan
Tessidalalt iyyan
Mariama za, anaghima net oyed at titihalan
kader
malheureusement je ne comprends pas, pourrais tu me traduire ?
tanimert
Chris
quelques beaux extraits :
"je vois mon pays de pierres et de lumières
Je vois des montages sauvages défier le soleil
Je vois mon peuple bleu aux yeux remplis d'honneur et de sel
Je vois des mères aux tresses éternelles pleurers leurs terres
Je vois des femmes à la peau douce et aux seins gonflés d'espoir
Je vois ..je vois
Là tout proche de mes mains tendues vers le désert
un pied sur mes rêves
Et l'autre sur mon poème"
"l'habitant du désert est omniprésent, ne serait-ce que par les traces qu'il laisse : un verre de thé, un feu, des traces de pas éphémères dans les dunes .
Si tu décides d'allers vers le désert
Apprends d'abord l'humilité
Car là ou tu poseras les pieds
Aucun bruit ne se fera
Sache que dans l'immense silence
Tu n'entendras que les pas de ton coeur.."
"Où vais-je aller
Où vais-je m'orienter
Rends-moi ma selle et mon épée
Car vois-tu le désert est ma liberté
Car comprends-tu le désert est ma destinée .."
"Il y a sur les rives du silence tant de rêves ensablés"
"Ecouter la résonance tremblance de ces voix que transporte le vent, et que seuls les hommes libres peuvrent capturer ..."
Apprends d'abord l'humilité
Car là ou tu poseras les pieds
Aucun bruit ne se fera
Sache que dans l'immense silence
Tu n'entendras que les pas de ton coeur.."
j'aime beaucoup ce passage, et c'est avec beaucoup d'humilité que je le reçois. je suis en train d'essayer d'appliquer ce precept justement avant ma première découverte du désert...
j'imagine que comme en mer ou en montagne, c'est d'abord vers soi même que l'on va ..et à la rencontre des autres...
Tanimert
Chris
Ta da dunya war la tanghey
A das-igan dagh ad akay
Shun d-as okay mishar adu.
Shun d-as nasgam
Ghur at tilley
Har at taktu ere tarhey
Har at taktu ere tarhey
Sadarhanagh ghuras tilley
Nak assanagh harat norey
Ad taddewagh d-ere tarhey
Ad taddewagh d-ere tarhey
War has ganna kay ma tannegh.
Dans ce monde-ci
Sache mon amie
Ce qui se passe
D'un temps s'oublie
Ce qui se passe
D'un temps s'oublie
Comme un doux vent
Sur ruines soufflant
Comme au dur temps d'assiégés;
Tu te rappelle l'ame soeur,aimée,
Tu fais un voeux:
L'accompagner.
Moi je sais ce que je veux,
Accompagner une ame aimée
Etre assis à ses cotés
Et qu'elle me parle sans se gener.
ETRAN KIDAL
j'aime beaucoup leur musique
aurais tu dans tes tiroirs les paroles de "Mataraden Anexan" des Tinariwen ?
tanimert
Chris”
aurais-tu les vers de "hanaynat kam thetawen" de Abdallah je crois ?? une belle chanson celle la...
tanimert.
En fait pour ce qui est de Tinariwin je rencontre beaucoup d'obsacles à traduie certains morceaux.Notamment d'orde semantique.
Ashamour quand à ce qui est de TETAWIN j'ai passé la moitié de mes vacances dessus sans obtenir la traduction qui me convient. N'empeche je ne me decourage pas pour autant.
"Il y a des jours qui ne sont pas comme les autres, les jours de fête, et c'est un peu pour ces jours-là qu'on vit, qu'on attend, qu'on espère. Quand le jour est proche, tout le monde ne parle plus que de cela, dans les rues dans les maisons. Tout le monde est impatient et voudrait bien que le jour de la fête arrive plus vite (...)
Ce qui est long, et lent, ce qui fait vibrer l'impatience dans le corps des hommes et des femmes, c'est le jeûne. Parce que tous les jours qui précèdent la fête, on mange peu, seulement avant et après le soleil, et on ne boit pas non plus. Alors, à mesure que le temps passe, c'est comme un vide qui grandit à l'intérieur du corps, qui brûle, qui fait bourdonner les oreilles. Lalla aime bien jeûner pourtant, parce que, quand on ne mange pas et qu'on ne boit pas pendant des heures, et des jours, c'est comme si on lavait l'intérieur de son corps. Les heures paraissent plus longues, et plus pleines, car on fait attention à la moindre chose. Les enfants ne vont plus à l'école, les hommes ne travaillent plus dans les champs, les garçons ne vont plus à la ville. Tout le monde reste assis à l'ombre des huttes et des arbres, en parlant un peu et en regardant les ombres bouger avec le soleil.
Quant on n'a pas mangé pendant des jours, le ciel paraît plus propre aussi, plus bleu et lisse au-dessus de la terre blanche. Les bruits résonnent plus, ils durent comme si on était à l'intérieur d'une grotte, et la lumière semble plus pure et plus belle.
Même les jours sont plus longs, c'est difficile à expliquer, mais depuis le moment du lever jusqu'au crépuscule, on dirait parfois qu'il s'est passé un mois tout entier.
Lalla aime bien jeûner comme cela, quand le soleil brûle et que la sécheresse envahit tout. La poussière grise laisse un goût de pierre dans la bouche, et il faut sucer de temps en temps les petites herbes au parfum de citron, ou bien les feuilles âpres de la chiba, mais en faisant bien attention à cracher sa salive (...)
C'est bien d'être dans toute cette sécheresse pendant qu'on jeûne, parce que c'est comme une souffrance aigûe qui est tendue de toutes parts, comme un regard qui ne cesse pas. La nuit, la lune apparaît au bord des collines de pierres, toute ronde, dilatée. Alors Aamma sert la soupe de pois chiches et le pain, et tout le monde mange vite ; même Selim, le mari d'Aamma, celui qu'on apelle le Soussi, se hâte de manger, sans mettre d'huile d'olive sur son pain comme d'habitude. Personne ne dit rien, il n'y a pas d'histoires. Lalla voudrait bien parler, elle aurait des tas de choses à dire, un peu fébrilement, mais elle sait que ça n'est pas possible, car il ne faut pas troubler le silence du jeûne. Quand on jeûne, c'est comme cela, on jeûne aussi avec les mots et avec toute la tête. Et on marche lentement, en traînant un peu les pieds, et on ne montre pas les choses ou les gens du doigt, on ne siffle pas avec la bouche. (..)
Cela dure si longtemps que Lalla ne se souvient plus très bien comment c'était avant que le jeûne commence. Puis, un jour, Aama part vers les collines pour acheter un mouton, et tout le monde sait que le jour approche."
Assalam Ahmad !
malgré ces obstacles pourrais tu m'en donner une traduction approximative, je voudrais bien savoir de quoi parle cette chanson
Tanimert
Chris
celui qui aurais la suite des paroles de la chanson d'Abdallah "Tarha tinghi" sera grandement remercier !!
j'aime bien cette chanson, et Abdallah a une voix merveilleuse...
Tarha tinghi tihigal tinakhou, tinakhou akiyan
Titakhal edry edry namaghlool
Aya tahy imanine aranine iswadan yawaran
Titakhal tarha ayissakmin imanine
L'amour est assassin je suis sa victime
Il est ma plaie
Mon âme est amour et cherche
Inlassablement celle qu'il aime,
Dans cette quête, il me blesse sans cesse.
Amis poetes Tanimert !!!
Chris
Regarde elle n’est plus.
Vivante,
Elle te dirait qui je suis.
Elle allait t’éclaircir,
Et allait par la te dire,
Que je suis Prince ailleurs.
Héritier d’un vaste désert.
Ils disent de moi un sans carrière,
Un gamin juste bon pour l’enfer,
Cependant tends moi le premier verre,
Point je ne ferai marche arrière.
Quelque soit la barrière,
Je la franchie, je vais ailleurs.
Pour combattre et voir les pleurs,
Des cinglés malfaiteurs,
Ceux qui torturent des vieux père,
Des enfants et leurs mères,
Tout cela pour seulement plaire.
Des lycéens touaregs de Niamey de la période 99-2000
a partager avec l'émotion qui va avec !!!
ghai iidrai imagireen
iksenadou oussouf bastickne tarha
illilagh tenere
talla talline manine
temet
suis à vote dispo si vs êtes interessés ...
ar allouak
Tagat dagh i salan
Felas naku amadan
Itaddanan dagh akal
Dagh war taggazan salan
As ad ikrash amagar
Megh ad daghliy awatay
Idiwadagh managh
War addobey aharog
Har ishankad ad mudar
War takma tafukt d ahud
Tamiditin alam
Aggetagham gazan
Dagh shinnawan
Dagh akal.
Takne dagh i alaway
Akne dagh am azaway
Amidinin ashankad
Anharag n arog
War tilla h-issarmaghan
Har d addinat shat ahad.
Eternel eleveur
Je pature sur mes terres
Exemptes de toutes nouvelles.
Sauf quand vient un passant
Ou l annee tire a sa fin.
Je fais face au desert
A la dure secheresse
Sans voisin aucun
Si ce n est des gazelles
Creatures resistantes
Au soleil
Au vent sec qui vient du desert.
Pour saisir l avenir,
Je le lis sur tes traces,
Parfois sur les terres,
Dans les cieux parfois.
Enracinee dans mon coeur
Je te modele te perfectionne.
Mon voisin?
Un fanon nee au fond d un ravin.
Rien ne m effraie
Quand disparaissent les etoiles.
Abdallah Hassan
a partager avec l'émotion qui va avec !!!
ghai iidrai imagireen
iksenadou oussouf bastickne tarha
illilagh tenere
talla talline manine
temet
suis à vote dispo si vs êtes interessés ...
ar allouak”
Salut Provençale,
Je m'interresse beaucoup aux chansons d'Abdallah.
Si vous pouvez m'en envoyer Voici mon email: ahma_mwa@yahoo.fr
J'attends
ar Assaghat
Tamatante fal indja
War n’illa tazolli
Nimaghas dagh chindja
Anhadja s’awen dagh
Illa mik fal idja
Inhayagh talaqé
Tamoutet fal egha
Allyadh indharen
S’iked dagh fal iwa
Aboyas Talimezt
Ikla achal war iswa
Marantid meden
Atkelent war ilha
Asderhan tadawla
Har inmangh fal egha
Idjrawahi takount
En tafouk d’idjina
S’ibas kassen kalen
Ishwar idjit menna
Aïtma ed inkar
Tamatante fal indja
War n’illa tazolli
Nimaghas dagh ichindja
Mes frères, si nous nous lèverons
Soyons prêts à mourir.
Nous n’avons pas d’armes
Mais nous en auront avec l’ennemie.
Cela devrait se faire
Au nom d’une cause.
J’ai vu un innocent
Mourir au nom de la vengeance.
Un petit garçon
Qui vient à peine de naître
Il était blessé, le miraculé
Il est resté sans boire, toute la journée
Quand les hommes sont venus à lui
Ils le prirent sans qu’il pleure
Il voulu grandir
Pour se venger.
Je suis étonné
Par le soleil et la pluie.
Il ne pleut plus dans nos pays.
La sécheresse est presque partout.
Mes frères, si nous nous lèverons.
Soyons prêts à mourir.
Nous n’avons pas d’armes
Nous les chercherons
Chez nos ennemis.
Kedhou Ag Ossad
Wadi d’eghlakan
Yigi d’edinat
Ahan imaren intene mikssanane
Yehlakdu tara taran’ner karan
Indude aghalak astelamaghan nuku yirinssé
Issalan n’tara adi diguazan issalan n’tara nen ahan kuwane
Idinate aslachi adafassara issalan n’tara iglan assayfatan
Egreqi emili en mane
Wadi d’eghlakan
Yigi d’edinat
Ahan imaren intene mikssanane
Yehlakdu tara taran’ner karan
Tara tatiguate fel ouhourwane assaba eharé
Tufate tertaka tara zeriyane biliglik makate
Taran izarayane
Egreqi emili en mane
Wadi d’eghlakan
Yigi d’edinat
Ahan imaren intene mikssanane
Yehlakdu tara taran’ner karan
GROUPE OYIWAN d'AGADEZ
Mouna pourrais tu nous traduire ce texte ,pour les non touaregs et les débutants en langue tamashek !!
Tanimert
Chris
Le Tamasheq n'est pas ma langue maternelle, aussi je ne serai pas capable de t'apporter une traduction exacte. Mais je pense que Ibanakal ou Ahmad Elhadji Abalacan pourront très bien le faire. Toujours est-il que c'est une très belle chanson d'amour d'un homme qui demande les nouvelles de l'amour à sa bien-aimée.
Pour info, le groupe Oyiwane a sorti un album 12 titres(Techachert, Flamme de la Paix, Assodé, Tifinagh, Tassadalot, Dadian, Manana et bien sûr Issalan n'Tara). Il n'est pas disponible en vente libre mais on peut vous l'envoyer.
j'avais reconnu certains mots et compris un peu le sens de cette chanson..
Ahmad Elhadji pourra sans doute me la traduire ?!
je suis intérréssé par l'album de ce groupe Oyiwane, à qui faut-il s'adresser pour se le faire envoyer ??
Ar assaghat
Christine
=> Samuel, comment faire pour échanger nos adresses perso, stp ???
=> Samuel, comment faire pour échanger nos adresses perso, stp ???”
Le plus simple est de communiquer via MP (messages privés).
=> le lien "Vous n'avez pas de nouveaux messages" ou "Vous avez x nouveaux messages" en haut du forum vous permet d'accéder à cette petite messagerie.
Autre méthode : pour envoyer un MP à un membre, il suffit de cliquer sur le bouton MP en bas d'un des messages de ce membre ou depuis la page de son profil.
Hé mon frère !!
Prend le temps d'aimer
C'est le secret de l'éternelle jeunesse!
Prend le temps de rire
C'est la musique de l'âme!
Prend le temps de Lire
C'est la source du savoir!
Prend le temps d'écouter
C'est la force de l'intelligence!
Prend le temps penser
C'est la clé de la reussite!
Prend le temps de jouer
C'est la fraïcheur de l'enfance!
Prend le temps de rêver
C'est un soufle de bonheur!
Prend le temps de vivre
Car le temps passe et ne revient jamais!!
Avec la guère les enfants de l'Aïr en particulier et ceux du Nigeren général n'auras pas le temps de tous ça!
Les enfants du Nord qui dort sans manger qui marche sans lumière!!
Arassaghat nawan
Siguidahi Tarha Siguidahi Nadew!
Ayou feli Madjrade Nadikimagh Tagled!
Surtout ne me laisse pas!!
C'est si bon a écouter!!
Chanson de Mohamed membre du groupe IMNAR
IMERNANE ORNNANINE du Feu Sidi Ag Waïssan
Arassaghat !!
H_bleu
Hegh ténéré malolet
Si sarmaghen nizdjam
As ebdadagh izwanagh
Affoudagh narha aman
Djaregh djer adjoren
Ichradjagh d’imazwan
waregh d’anou ikegh
Akhôr wart hen aman
Hegh ténéré malolet
Takhalet tablalt malet
Sadarhanagh ed-iklegh
Koudagh télé in tibsaq
War iha har issinanen
Télé net den igla iftagh
Tanfoust nam tarha
Tika dhari is n’izdjam
Ibas t’illa éré iksanagh
Artayen manin ed man
Ibas t’illa éré iflassagh
Amossagh ara n’izdjam
Ibas t’illa éré iflassagh
Amossagh ara n’izdjam
Akhalagh ara n’ichinkad
Idwalen dagh amtindjar
Ad offrayagh yi tarha
Ekhal dagh oulhin mazwan
Je suis dans le désert blanc
Où m’assaillent les soucis.
Je me suis dressé.
Je vacille.
J’ai soif.
Nous voulons de l’eau.
Je suis lancé entre les lances
Je vais aux sources, compagnon des soucis
Arrivé au puits de ma destination
Il était à sec,
Sans eau.
Je suis dans le désert blanchi
Réduit en un galet blanc
J’aurais aimé me reposer
Ne serait-ce qu’à l’ombre d’un arbuste
Où il n’y a que des épines
Ombre infiniment déployée.
Ta fable, l’amour,
File derrière moi
Rejoindre les soucis
Il n’y a personne que je haïsse.
Les âmes se mêlent aux âmes.
Je n’ai plus confiance en rien.
Je suis le fils des soucis.
Je n’ai plus confiance en rien.
Je suis le fils des soucis
Mué en fils des gazelles
Et grandi dans la fuite.
Quand j’ai ressentis l’amour,
Il est devenu dans mon cœur
Les sources pour lesquelles
Je viens de loin.
Desert reb
"Imidiwan wan assouwar ellan wina adghagh yohar . Ellan wina adghagha yohar..
Wan tchingalen achel tadza narza iferwan niger tissan
Alhaq yalle narha t ounagraw guer tougayam wala tordam
azawair akal yohar atounagraw safew yarghan ger tougayam wala tordam
imidiwan wan assouwar ellan wina adghagh yohar"
Abdallah ag Oumbadougou
ar assaghat
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