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Madame, Monsieur,

Nous rentrons du chemin de St Jacques de Compostelle, un peu déçues...

Informations pour les pèlerins.

Pas de ravitaillement à Roncesvalles-roncevaux-Orreaga, hormis les restaurants.

LARRASOAÑA

Je tenais à vous informer des conditions "catastrophiques" de l'hébergement à l'Albergue de Larrasoaña...

Outre le fait que la panaderia n'ouvre qu'à 17h30 sans réel approvisionnement hormis 4 baguettes, nous n'avons trouvé qu'un restaurant proposant un menu pèlerin à 11€00, à priori satisfaisant....

Quant à l'état des lieux de l'hébergement en lui-même, là c'est le summum....
Une douche dans laquelle on ne peut se changer faute de place.... avec juste un rideau avant de sortir et un pauvre tabouret pour poser vos affaires de change... ou vos lunettes (dans mon cas) au bon soin du pèlerin qui attend son tour...
Dans le dortoir, des murs dont il vaut mieux se tenir éloigné... parce que les champignons, c'est meilleur dans la pizza...
Un petite terrasse en contre-bas qui augure de bons moments mais qui se révèle ne pas être très pratique, tant les tables sont de travers, les chaises un peu bancales.... sans compter que cet espace est aussi celui réservé aux fils à linge...; ben oui, faut bien sécher la lessive quelque part... ça OK, je le reconnais...
Passons côté cuisine.. enfin, l'espace où se situe la gazinière (sans allumettes, mais merci nos amis fumeurs...) et deux casseroles + 1 poêle... mieux que rien ??? à voir....

Donc, un accueil très froid ajouté à cette ambiance spartiate vous fait vite regretter de n'avoir pas pu marcher quelques km de plus pour rejoindre La trinidad de Arre.

Val et Chantal.

Désolé pour vous, j'étais à Larrasoana le 10-07-2010, l'accueil que j'y ai reçu est bien loin de celui que vous décrivez. Sans vouloir polémiquer il est vrai que dans tout voyage le premier bagage que l'on emmène c'est soi-même! le chemin est avant tout ce que l'on en fait...les tous petits tracas que vous décrivez font partie de ce que l'on doit être prêt à accepter.

bonjour à tous
toutes vos réflexions sont justes, j'apporte ma contribution au débat
les hospitaliers sont des bénévoles, alors comme dans la vie en société, certaines fois les temps sont difficiles et l'humeur devient soupe au lait, je sais ce n'est pas une excuse

les auberges municipales et privées religieuses vivent de subventions d'état et des quelques euros laissés par les pélerins, sans doute insuffisants pour satisfaire les besoins de "confort"
ces lieux souffrent aussi du comportement de certains pélerins qui, au passage, font dans la magie "casserole vue ? disparue !"

votre info concernant les rares possibilités d'approvisionnement en nourriture de base est importante, merci de le préciser
j'ai eu aussi à patir du manque de commerce dans certains lieux, le restaurant étant trop élevé pour mes moyens
cela dit, le partage exciste entre marcheurs et c'est bon
belle journée à vous
isa

Je suis d'accord avec têtenlair, le chemin n'est pas un un voyage touristique comme les autres . Si vous voulez du confort, il faut aller à l'hôtel, soit dit sans animosité, loin de là ! Il faut faire abstraction de tous les petits tracas et ne voir que ce que ce beau périple vous apporte en connaissances, paysages, tolérance, recueillement et prendre le temps de vivre, car c'est vraiment extraordinaire d'avoir la possibilité de faire du "4" à l'heure . Vous verrez, lorsque vous serez rodée , vous en re - voudrez .
Ultreïa, comme disent tous les pélerins . Allez de l'avant !